Contribution aux feux du 14 juillet, contre Vinci Energie à Toulouse

Les artifices de l’unité nationale ne balayent pas les annonces du 1er ministre comme du général des armées, sur l’austérité sociale au nom du projet « Rearm Europe ».

À l’Ouest comme à l’Est rien de nouveau, les multinationales se partagent les profits des politiques guerrières. Elles se partagent le gâteau dans l’opulence et le mépris. On mérite mieux que des rapports basés sur le fric et la compétition, que ce monde à vomir que propose Vinci et ses amis. Cette entreprise rassemble des intérêts dans tous les secteurs de l’exploitation et du désastre mondial : nucléaire, extractivisme, construction de prison de toutes sortes, marché de l’armement...
Ces quelques feux sur le parking d’une de leur succursale n’arrêteront pas les bombes à Gaza, ni ailleurs. Cette action nocturne, quatre véhicules de Vinci Energie incendiés, vient juste rappeler que la paix intérieure n’est pas encore gagnée.

Et cette semaine de juillet 2025, VINCI Energies a signé un accord pour acquérir Wärtsilä SAM Electronics GmbH, société basée à Hambourg en Allemagne. Cette acquisition à travers sa marque Actemium, élargit son implication dans le marché de la défense en Allemagne, dont le gouvernement ne cache pas son élan militariste. Ce que les gouvernements nomment pudiquement la Défense est surtout leur garantie de rester au pouvoir, et aux industries de fleurir.
On se doute bien aussi, une fois que tout aura été détruit, que ce seront encore les mêmes entreprises qui seront invitées dans le marché de la reconstruction : Bouygues, Eiffage et Vinci…

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