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Ce 24 août 2012, le sinistre de l’intérieur, M. Valls officie déjà et supervise le dispositif de sécurité de cet hommage officiel.
Le service de déminage fait des effets de chien
tandis que les bleus glabres arpentent la place de l’hôtel de ville. Nombres d’espagnols-es se présentent avec le drapeau de la République.
Une foule dense se presse devant la plaque commémorative.
Un petit groupe arborant, drapeaux noirs et drapeaux rouges et noirs, membres de la FA et d’AL, tente de s’approcher,
après quelques hésitations… ça téléphone fort, les oreillettes grésillent et l’ordre républicain est restauré,
la poignée de troublions-nes est cernée
et emmenée à distance, sous forte escorte bleue,
sans qu’aucun des participants-tes à l’hommage ne s’insurge, souvenir de la Garde d’Assaut* ?
Seul un homme agé
et un chanteur libertaire tenteront de s’opposer au dispositif répressif.
Un commissaire de Police, donnera une leçon d’histoire sur les couleurs du drapeau de la République : il n’était pas noir, il n’était pas rouge et noir, et pour que vous compreniez bien, direction le car des interpellations pour 4 heures de rétention administrative.
Comme d’habitude des violences, clés et autres...
Que dire de cette sucette brandie lors de la manifestation contre les violences policières ?
*La Garde d’assaut marche...
Au Central Téléphonique...
Défi aux prolétaires...
Provocation stalinienne...
On ne peut laisser faire...
Le sang coule dans la ville...
POUM et FAI et CNT...
Avaient seuls pris Barcelone...
La République s’arme...
Mais d’abord contre nous autres...
A Valence et à Moscou.
Le même ordre nous condamne...
Ils ont juré d’abattre...
L’autonomie ouvrière...
Pour la lutte finale...
Que le front d’Aragon vienne...
Camardes-ministres ...
Dernière heure pour comprendre...
Honte à ceux qui choisissent...
L’aliénation étatique...
Aie CARMELA, Aie CARMELA !