14 mars, appel national sur Paris : GJ, écolos, syndiqués, étudiants, profs, avocats, pompiers, soignants, artisans, artistes… Toutes celles et tous ceux qui veulent vraiment changer ce système sont invité·e·s à une journée de lutte, qu’on espère historique. Reste à savoir où ! Voici 14 raisons pour que cela se passe dans le quartier des Champs-Élysées :
1/ C’est le lieu de la révolte GJ, là où se sont passés les actes les plus insurrectionnels. Là où se sont rencontrés des milliers de GJ de toute la France. Là où manifester a compté et a ébranlé le pouvoir.
2/ C’est l’avenue la plus célèbre du monde. La carte postale qu’il ne faut pas écorner aux yeux du reste de la planète.
3/ C’est l’endroit où le pouvoir veut le moins voir de Gilets jaunes. Rien que cette raison devrait suffire.
4/ Didier Lallement a été nommé suite au 16 mars sur les Champs. Avec son mépris et son ego surdimensionné, il est convaincu de maîtriser les Champs et d’avoir réussi à empêcher les GJ d’y revenir. Lui donner tort serait particulièrement jouissif.
5/ Parce que c’est le seul endroit où on peut tenir à un million ! Et qu’ensemble nous sommes plus forts que tous les adversaires de la justice sociale, écologique et fiscale.
6/ C’est l’avenue et le quartier des ultras riches, un hyper centre européen du commerce du luxe indécent et mortifère… C’est ce monde que GJ et autres révolutionnaires combattent. La bloquer ou faire bloquer (si c’est la police qui s’en charge) est déjà une petite victoire en soi. C’est aussi à quelques mètres de l’Élysée, de Matignon et de l’Assemblée nationale. Le pouvoir politique et économique est donc concentré ici.
7/ Le pouvoir aura deux options : faire des barrages filtrants avec des contrôles d’identité. Auquel cas, sur des milliers de citoyens sans gilet jaune, la police aura du mal à bloquer tout le monde. Ou barricader totalement les Champs et fermer toutes les boutiques. Ce qui sera déjà un échec pour le pouvoir et donnera l’occasion de danser et déambuler tout autour du quartier barricadé, où pullulent boutiques de luxes et bâtiments du pouvoir.
8/ Abandonner les Champs, c’est donner raison à la politique de la terreur opérée par Macron, Castaner et Lallement. On ne peut pas laisser ce tournant ultra sécuritaire nous faire peur ainsi. À ce compte, nous aurons peur toute notre vie. Conjurons ce sort dès maintenant.
9/ De façon plus pragmatique, même si un autre lieu dans Paris était choisi, pour peu que le rassemblement soit non déclaré, il sera totalement nassé par la police et tout le quartier barricadé. Quitte à se retrouver, autant le faire là où cela fera le plus chier Macron et son monde !
10/ Parce que désobéir est devenu l’action minimale de communication pour se faire entendre. L’action orchestrée le 10 février contre Black Rock par les citoyens écologistes et leurs soutiens a ouvert la voie. Faisons du 14 mars une action de désobéissance civile en grand. Soyons là où ça compte et là où ça gêne le pouvoir.
11/ Parce qu’un jour avant les élections municipales, il est insoutenable de vivre dans un déni de démocratie où une loi détestée par la majorité des Français·e·s est en train d’être imposée par la force. Une force ignoble qui s’exprime à la fois à l’Assemblée nationale et dans la rue avec une police qui agit tel un organe autonome de terreur pour le bonheur du gouvernement.
12/ Parce qu’une démocratie en vie est une démocratie qui doit être remise en question et chahutée, d’autant plus quand une certaine classe de riches décide seule de tous ses contours.
13/ Parce qu’on doit se faire confiance et que demain sera construit de notre audace… ou sombrera de notre passivité.
14/ Parce que si nous n’écrivons pas l’avenir, Macron, Black Rock et autres Bernard Arnault s’en chargeront avec leurs délires totalitaires.
En un mot comme en quatorze, tous sur les CHAMPS !
Plusieurs événements permettent de se tenir informer de l’évolution. Pour l’instant, il n’y a pas encore d’heure de RDV.
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