
covid


Collectif des Morts acceptables contre le tri discriminatoire
Nous sommes un collectif de personnes dites âgées, dites handicapées, ou psychiatrisées, et de personnes atteintes de pathologies chroniques et de comorbidités au Covid-19 (asthme, bronchite chronique, BPCO, diabète, [nous préciserons à mesure les autres pathologies visées dans les documents sur le tri]…) dont la mise à mort par mise à l'écart de la réanimation en situation de saturation a été qualifiée « d'acceptable ».

Crise du coronavirus : le capitalisme tue. Éradiquons-le !
Deux mois de confinement. Notre patience est à bout et la colère envers ce système s'en mêle. Travailleuses, chômeurs, galériennes et exploités, nous n'avons pas chômé pendant ces mois d'assignation à résidence généralisée. Nous avons compris que le capitalisme tue plus que le virus, que sous prétexte d'état d'urgence sanitaire des mesures autoritaires et procapitalistes sont là pour nous exploiter davantage et tenter de nous faire courber l'échine. Mais comme pendant les mois de lutte Gilets jaunes, nous ne lâcherons rien. Des solidarités sont possibles et nécessaires, notre rage prendra de nouvelles formes de lutte et nous ferons tout pour ne pas revenir à la « normalité » d'avant.

Verbatim chronologique des Témoignages sur le Tri validiste-capacitiste et âgiste de patientEs par manque de respirateurs et de lits
Suite à l'ignorance délibérée des nombreuses alertes sur l'élévation du risque pandémique, et la destruction méthodique de l'hôpital public, ayant entraîné de nombreuses fermetures de lits ces 20 dernières années, le gouvernement a poussé les soignants à effectuer un tri parmi celleux qui vivraient, et celleux auxquelles seraient refusés les soins thérapeutiques de réanimation, faute de lits et de respirateurs disponibles.

La Gazette des confiné·es #15 - Occupations et Zad, économie vs écologie et locataires étranglés
Sous Macron, l'économie est reine et les promesses écologiques du vent. Ou du greenwashing pour les multinationales. Bien réelle, la répression s'abat sur les classes populaires et les luttes. Violences policières, Zad détruites, squats menacés... Dans les immeubles de New-York, Bologne et peut-être bientôt de Rennes ou Paris, les menaces d'expulsions locatives poussent à la solidarité. Se transformera-t-elle en mouvement politique ?

Dénégation et radicalité : une hypothèse ou quand le Chat Botté réduit l’ogre en souris...
Chaque événement démesuré voit naître ses détracteurs et ses réducteurs. Ils considèrent (comme le Chat Botté de la fable qui mange l’ogre après l’avoir réduit en souris) que réduire la représentation de ce qu’il se passe pour le mettre à sa portée serait en mesure de donner les moyens de triompher sur ce qui terrifierait, si toutefois on le regardait dans toutes ses dimensions. Ce triomphe obtenu au nom de la peur condamne à l’impuissance et la pandémie de Covid-19 qui est en train de se répandre sur la planète ne fait pas exception à la règle. Elle aussi a ses réducteurs et ses détracteurs. Pourtant il y a bien des choses à redire, à contester, à attaquer face à ce qui se passe, ne serait-ce que l’État et le capitalisme. Mais L’Histoire pousse parfois les adeptes de la perplexité dans le grand bain, et les salariés contraints de continuer à travailler avec le virus comme les émeutiers de la faim ou les révoltés de l’enfermement n’ont pas besoin de dénier la réalité du virus ou de réduire la pandémie à une taille moins effrayante pour se révolter et lutter à la fois contre le virus et contre les modalités de sa gestion par le pouvoir.
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