A l’issue du procès, ils prennent de 6 mois à 3 ans de prison, conformément aux réquisitions de Puechmaille, la procureure, pour qui « c’est frustrant de ne pouvoir condamner la soixantaine de mutins ! » Les peines prononcées sont lourdes, exemplaires et sévères.
(...) Rappelons qu’à l’origine de cette mutinerie, il y a dans la nuit du 18 au 19 août, la mort en cellule de Mounir Benlhoussine, un jeune homme de 24 ans. Malgré les appels de son co-détenu, les secours sont arrivés trop tard. Cet événement a ému les prisonniers rassemblés lors de la promenade du matin, et la tension est montée. H., cousin de Mounir, est l’accusé le plus chargé dans ce dossier. Il raconte à la barre : « Les secours sont arrivés trop tard pour sauver Mounir. J’étais à bout, j’ai demandé à rencontrer la direction. Je voulais voir son corps mais on me l’a refusé. »
Lire la suite sur le site de l’Envolée