Avec plusieurs ami-e-s et camarades, nous avons discuté de quelles formes d’organisation nous souhaitions impulser dans cette lutte contre la loi Travail. Nous voulions faire part de nos réflexions et de nos actions qui pourrait peut être en inspirer d’autres. L’objectif étant de rendre cette lutte plus forte et plus populaire.
Nous souhaitons impulser aujourd’hui une dynamique de quartier, qui permettrait de s’informer, de construire et à terme d’amplifier la mobilisation. Il nous paraît bien que des relais locaux existent, à côté d’un schéma traditionnel de mobilisation par entreprise et secteur. Ce schéma ne prenant pas en compte, pour nous, toutes les réalités du travail, des chômeurs et chômeuses, des travails non-reconnus, des secteurs non-syndiqués, etc. Il n’est pas question d’opposer les deux formes de mobilisation mais au contraire qu’elles s’enrichissent. Pour construire une lutte importante qui arrive à ces fins, nous pensons qu’elle doit être visible et donc occuper l’espace public, au quotidien et cela en dehors des dates de mobilisations futures. Dans la plupart des luttes, il y a une concentration des militants sur des lieux définis comme stratégiques (facs et centre-ville notamment) qui au final rende la mobilisation moins visible pour les personnes qui ne fréquentent pas ces lieux. De plus, militer à proximité de son lieu de vie (ou de travail) permet d’être plus efficace (collage et diffs rapides, pas besoin de se déplacer). Il est également plus facile de convaincre, de créer un premier contact avec les personnes en étant voisin-e-s. On se disait que cela permettrait aussi de faire de la politique non plus entre professionnel-le-s comme ça peut être le cas dans les AG et les coordinnation et de faire participer des personnes qui ne fréquentent pas le « milieu militant ».
Nous avons donc décidé dans notre quartier (Les Minimes à Toulouse) de créer un réseau ou comité de quartier contre la loi il y a maintenant une semaine. Nous avons déjà réussi à créer du lien et la plupart des personnes rencontrées sont enthousiastes à l’idée de notre mode d’organisation. Voici l’appel à notre assemblée débat de mardi :
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