
Voici ce qu’ils écrivent : « Lors des conflits récents, le nombre de décès indirects est de trois à 15 fois supérieur au nombre de décès directs. » À Gaza, ils choisissent « une estimation prudente de quatre décès indirects pour un décès direct. »
Ainsi, « sur les 37.396 décès signalés, il n’est pas invraisemblable d’estimer que jusqu’à 186 000, voire plus, pourraient être imputables au conflit actuel à Gaza. En se basant sur l’estimation de la population à Gaza pour 2022, soit 2.375.259 personnes, cela se traduirait par 7,9 % de la population totale de la bande de Gaza. »
Une enquête du média israélien +972 magazine raconte comment la hiérarchie militaire israélienne supervise le génocide, citant des soldats envoyés à Gaza : « C’est permis de tirer sur n’importe qui, une fillette, une vielle dame » dit l’un d’entre eux. D’autres confirment les exécutions sommaires de civils palestiniens à Gaza. Le commandement permet aux militaires de tirer sans restrictions, ce qui donne « aux soldats un moyen de se défouler ou d’atténuer l’ennui de leur routine quotidienne. »
Cette enquête explique aussi : « Les soldats israéliens décrivent l’absence quasi totale de règles de tir dans la guerre à Gaza, les troupes tirant à leur guise, incendiant les maisons et laissant les cadavres dans les rues – le tout avec la permission de leurs commandants. »
Parmi les 6 témoignages recueillis, deux soldats évoquent « une politique systématique consistant à incendier les maisons palestiniennes après les avoir occupées ».
En parallèle, Netanyahou vient de saboter une nouvelle proposition de cessez-le-feu, validée par le Hamas et les négociateurs. Qui peut encore nier qu’il s’agit d’une opération génocidaire ?
Parmi les innombrables horreurs commises par le gouvernement Macron ces dernières années, le « soutien inconditionnel » à un État fasciste exterminant une population civile restera l’une des plus indélébiles.