#Maisilssontfous ; ou mon récit de mon après-midi à la Capitale

Rousseauiste convaincu, je serais toujours du coté de la veuve et de l’orphelin.
Alors pour la quatrième fois, j’ai voulu manifester avec les sans dents, ceux qui ne sont rien et sans qui je ne serais pas la.

Il est 15 heures boulevard Haussmann, 300 manifestants se regroupent espérant rejoindre les Champs-Élysées et le gros du cortège. A peine arrivé, aussitôt repoussés : les premiers lacrymogènes pleuvent et le vent contraire pousse le groupe à repartir vers l’Est.
S’engage une marche Saint Augustin-Saint Lazare, qui deviendra très vite une course folle jusqu’à la Madeleine et les jardins du Louvre, poursuivis au pas de courses par les forces de l’ordre. Merci pour l’entraînement cardiaque et l’exercice de cohésion, mais vous nous faites vraiment trop peur !

On se disperse, on fais demi tour, on s’informe et on se regroupe, cette fois 700 personnes ou plus, Saint Augustin-Saint Lazare-les Grands magasins-l’Opéra. Le groupe avance, reste compacte, scande avec ferveur mais ne casse pas ...
Jusqu’à l’apparition de la garde montée ... J’avais déjà vu 4 cavaliers armé positionnés en appui de compagnies à pied, calmement.
Je n’avais jamais vu 12 cavaliers charger au milieu d’un cortège et poursuivre le groupe de tête (200 personnes ?).
Je n’avais jamais entendu le bruit des sabots sur les pavés, accentué dans ces petites rues.
Alors les gens ont eu peur, ils ont déplacés des barrières de chantier pour couper la rue à cette furie.
Alors j’ai crié au ciel, Mais, Vous êtes Fous !

Retour au palais-Royal, dispersion.

Bon boulot,
Salut camarades

Localisation : Paris

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