Aujourd’hui mercredi 20 septembre, passant devant France Terre d’Asile [1] j’ai encore pu assister à un scène de violence délirante de la part d’une demie douzaine de CRS en désir d’humilier et de frapper.
Je suis arrivé à la fin du gazage, tou-te-s les migrant-e-s devant le centre hésitaient entre rester dans le nuage toxique de lacrymo pour garder leur place dans la file ou bien fuir et recommencer à faire la queue plus tard. Les crs les poussaient avec les barrière vauban ou frappant directement les corps. Ni leur langage ni leur visage n’avaient plus rien d’humain.
Les visages des quelques passant-e-s étaient plein de haine et de sentiment d’impuissance.
Ce traitement de merde qui fut plutôt médiatisé l’année passée ne l’est plus. J’ai eu envie d’écrire ce bref article parce que j’entends de plus en plus ce discours visant à dire que la police est moins violente, moins présente que l’an passé mais c’est faux, la police harcèle, frappe et humilie au moindre mouvement en face d’elle. Et bien sûr cela vaut pour bien d’autres luttes que pour celle des migrants.
Dernier questionnement : où se trouvent l’énergie et les forces du cortège de tête lors qu’il s’agit de repousser la police qui use de violence pour empêcher des personnes de faire la queue entre 2 barrières vauban (ce qui est déjà suffisamment humiliant)..
Cette dernière question résulte d’un désir de voir la stratégie du cortège de tête qui se ritualise en manifestation se répandre sur d’autres terrains d’action et de lutte quitte à quitter peu à peu les manifs et autres traditions.
un passant
