La domination sexuelle masculine [Radio]

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Une émission d’analyse critique de la domination sexuelle masculine et ses conditions matérielles et idéologiques à partir d’En finir avec la culture du viol (Les petits matins, 2018) de Noémie Renard – avec Sofia, (co)animatrice habituelle de l’émission.

La domination sexuelle masculine
Une émission d’analyse critique de la domination sexuelle masculine et ses conditions matérielles et idéologiques à partir d’En finir avec la culture du viol (Les petits matins, 2018) de Noémie Renard – avec Sofia, (co)animatrice habituelle de l’émission.

L’émission (30 minutes) comporte :

Une définition des différentes formes de domination sexuelle (viol, prise de contrôle d’un rapport sexuel consenti, violences sexuelles, harcèlement sexuel) et des coercitions présexuelles (pressions psychologiques et sociales aux relations sexuelles) ;

Une discussion des liens entre violences sexuelles, domination sexuelle, « obéissance sexuelle » et domination masculine ;

Une théorie de la domination sexuelle (surtout conjugale) comme subordination des femmes aux désirs et aux fantasmes sexuels des hommes, comme moyen de disciplinarisation des femmes et comme démonstration du pouvoir des hommes ;

Une description des structures matérielles et idéologiques au service de la domination sexuelle masculine : hétéronormativité comme contrainte et comme construction sociale d’une « complémentarité » sexuelle et d’une dépendance affective entre des groupes de pouvoir asymétriques (économiquement, politiquement, physiquement, en termes d’âge), différentialisme sexuel (dichotomie idéologique – idéologie ayant tendance à se matérialiser comme toute idéologie dominante – d’hommes actifs, désirants, agressifs, forts, compétents sexuellement et de femmes passives, romantiques, masochistes, faibles, incompétentes sexuellement), (auto)légitimation de l’égoïsme et du phallocentrisme des hommes, intériorisation féminine des stéréotypes (altruisme, « besoins » sexuels des hommes) et des nouvelles normes (fellation, sodomie, simulation du plaisir) sexuelles patriarcales ;

Une analyse du « devoir conjugal » comme exploitation domestique, affective, émotionnelle, et du don comme, d’une part, manifestation du pouvoir des hommes (don économique), et, d’autre part, « servitude volontaire » des femmes (don sexuel).

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