1er round le mardi 23 mai ! Près de 500 salarié.e.s grévistes ont parcouru la fameuse Main Street de Disneyland Paris : parades et spectacles annulés, manifestation spontanée dans le parc. Le tout sous le regard ébahi des clients !
Mais que veulent les salarié.e.s ?
Voici quelques unes de leurs revendications : 200€ d’augmentation net par mois, une revalorisation des indemnités kilométriques, des dimanches payés double, et l’arrêt des horaires adaptés.
Comme à l’accoutumée, les directions patronales proposent des miettes pour tenter de calmer la colère. Sauf que cette fois-ci, ça ne passe pas.
2e round le mardi 30 mai ! C’est ainsi plus de 1 000 salarié.e.s de plusieurs secteurs (l’hôtellerie, de la restauration, de la maintenance, les acteurs de la parade… ) qui se sont rassemblés. Bien encadrés par des agents de sécurité, les salarié.e.s ont de nouveau défilé sur Main Street à l’appel du collectif M.A.I (Mouvement anti-inflation) et soutenu par plusieurs syndicats : CGT, CNT-SO, UNSA, CFTC mais également deux syndicats indépendants, le SIT77 (Syndicat indépendant des salariés du Tourisme de Seine-et-Marne) et le SNS (Spectacles- Communications- Parcs et Loisirs). L’organisation majoritaire, la CFDT, n’appelait pas à l’action des grévistes...
Libération indique par ailleurs que
la direction du parc n’a pas laissé entrer la presse pour couvrir la manifestation de ce mardi 31 mai et campe sur ses positions. Elle refuse d’avancer les négociations salariales prévues pour la fin août et se borne à rappeler qu’« un éventail de mesures a été mis en place pour préserver le pouvoir d’achat », parmi lesquelles « une hausse moyenne des salaires de 9 % depuis janvier 2022 », « deux primes de partage de la valeur de 500 euros » et le « gel des prix de la restauration d’entreprise »
Les propositions d’une prime supplémentaire de 125 euros, la monétisation des jours de repos et des heures supplémentaires ainsi que la mensualisation du treizième mois ne changent rien et restent bien en deça des revendications des salarié.e.s.
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