C’est de cette action, que sont accusé-e-s Chiara, Claudio, Mattia, Niccolò, Graziano, Francesco et Lucio.
Le 9 décembre dernier, des perquisitions et arrestations ont lieu à Turin et à Milan et quatre compagnon-ne-s sont incarcéré-e-s. Depuis le début ils font face à des mesures restrictives qui se succèdent (suspension des parloirs, isolement, transfert dans des prisons de Haute sécurité, censure du courrier, diminution des heures de promenade, ...).
En juillet, trois autres personnes ont été arrêtés dans le cadre de la même affaire sur la base d’écoutes faites par les flics. Ils sont incarcérés dans différentes taules italiennes en attente d’un procès.
Ces arrestations font suite à de nombreuses autres, il y a plus de cinq cents personnes inculpées, en procès ou en attente de procès autour de la lutte No Tav. En janvier, il y a le rendu d’un procès contre 53 personnes suite à l’expulsion et la tentative de réoccupation du chantier de la Maddalena à l’été 2011.
Alors que la lutte perdure depuis de nombreuses années dans la vallée, elle s’est étendue hors de la vallée, du TGV à son monde. Du chantier à tous ceux qui permettent sa réalisation. La lutte n’en est pas à son premier sabotage. De fait, au cours des années, les collabos du Tav ont été identifiés et au travers de moyens divers et variés, attaqués. Depuis les arrestations de décembre de nombreuses actions de solidarité ont eu lieu dans toute l’Italie et au delà, banderoles, manifestations, blocages de trains, sabotage, tags, en ciblant par exemple les sièges du PD (Parti Démocratique au pouvoir en Italie), des banques (San Paolo), des boutiques SNCF.
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