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Nous rendrons hommage aux algérien.nes tué.es par l’État français le 17 octobre 1961.
L’heure est grave
Depuis maintenant 1 an, un génocide en Palestine se déroule sous nos yeux, avec la complicité de l’État français et ses alliés. Des révoltes en Kanaky et en Martinique sont sauvagement réprimées par l’armée et 13 Kanaks ont déjà été assassiné.es.
Depuis maintenant 1 an, nous subissons une des pires offensive de l’État jamais menées ces dernières décennies contre les sans-papiers et les étrangèr.es : la loi immigration de Darmanin est une rupture qui tend à renvoyer les sans-papiers à la clandestinité. Les expulsions se multiplient, encore récemment au Foyer des Amandiers. Depuis sa nomination, Retailleau ministre de l’intérieur enchaîne les provocations immondes sur l’immigration.
Ce ministre, comme tout son gouvernement, est en fait à la botte des fachos du RN, aujourd’hui premier parti à l’Assemblée Nationale et dont la conquête du pouvoir semble plus proche que jamais.
Contre le racisme, notre lutte est commune
Le racisme fait le lien entre toutes ces attaques. Le racisme légitime les politiques coloniales de la France, d’hier à aujourd’hui. L’État français soutient des guerres et des dictatures en Afrique, pillant les richesses du continent et entraînant le départ de milliers de personnes. Ce même racisme continue à justifier le soutien et la vente d’armes à l’État génocidaire israélien, ce dernier avatar du colonialisme européen.
La décolonisation en France n’est pas finie. L’oppression coloniale est encore subie par de nombreux peuples et maintenue par les politiques racistes et militarisées du gouvernement dans les Outre Mer, notamment en Kanaky, à Mayotte et en Martinique.
Le racisme légitime la violence contre les étranger-es en France, leur exploitation et les politiques de plus en plus répressives qui les visent.
La violence policière dans les quartiers populaires et contre les sans papiers, la répression des libertés publiques et du mouvement social, en particulier des défenseur.es de la cause palestinienne, se nourrissent également de ce racisme d’État.
La montée de discours publics nauséabonds désignant des boucs émissaires, pauvres, étranger.ères ou musulman.es, fait le jeu du RN.
Elle couvre les actions de milices d’extrême droite (souvent liées à ce parti) qui n’ont pas peur de descendre dans les rues pour commettre leurs agressions violentes.
Ensemble, nous sommes plus forts !
Aujourd’hui, dans le 20e et partout en France, nous devons nous unir :
- Contre les politiques impérialistes de la France en Afrique et sa complicité dans le génocide, le nettoyage ethnique et la colonisation du peuple palestinien. Nous appelons à un embargo sur les ventes d’armes, au boycott des entreprises complices de l’apartheid.
- Pour la régularisation des sans papiers, pour le droit à la santé et l’éducation pour toutes et tous. Dans le 20e, nous soutenons le collectif des jeunes du parc de Belleville, ainsi que la lutte des foyers, notamment le foyer des Amandiers, contre les expulsions.
- Contre le RN et la présence des fascistes qui s’organisent en milices, qui collent leur propagande sur nos murs, tractent sur les marchés du 20e, et tentent d’imposer leur vision raciste du monde. Pas de fachos dans nos quartiers !