A Toulouse, la maison du 32 mars expulsé, 19 arrestations

Le squat du 32 mars a été expulsé deux jours après son ouverture par une armada de flics. 19 arrestations, travailleurs/euses, étudiant-e-s, lycéen-ne-s.
Ils ne veulent pas nous laisser nous organiser. Il faut réagir vite.

[Mise à jour du 31 mars : les gardés à vue du 32 mars ont été libérés après 24 heures de GAV. Si vous avez des infos plus précises n’hésitez pas à les donner. Infos en direct sur Facebook (argl).]

La maison du 32 mars a été expulsée, ce mercredi 30 mars vers 16h. 48 heures exactement après son ouverture.
19 personnes ont été arrêtées.
Au rassemblement de soutien devant le commissariat, tout le monde a été bloqué, contrôlé et pris en photo.
Une manif sauvage d’une trentaine de personnes est partie de la rue Roquelaine et a mis le bordel jusqu’à Belfort. Baricades et jet de bouteilles sur l’air de « tout le monde déteste la police ».
Une AG s’est tenue à 19h à la Chapelle.
La Dépêche (mais aussi 20 minutes et Le Figaro) fait son sale taff de désinformation en relayant les mensonges de la police :
« Lors de l’évacuation d’un squat, rue Roquelaine, à Toulouse, cet après-midi, les policiers ont mis la main sur des »projectiles artisanalement confectionnés pour faire en sorte que la manifestation de demain dégénère« a indiqué, le syndicat de police Alliance, dans un communiqué. Dix-neuf personnes ont été placées en garde à vue au commissariat. »

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Mots-clefs : squats

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