Après un premier décryptage à chaud des attentats dans les locaux de Charlie Hebdo, les réactions se succèdent comme celles de la CNT, de Cheribibi ou d’Alternative libertaire. La section SUB-CNT à travers un hommage à Frédéric Boisseau, agent d’entretien mort dans la tuerie, nous déplore l’aspect classiste des hommages médiatiques. La Horde rappelle qu’encore une fois la communauté juive est la cible des extrémistes après la tuerie survenue à Vincennes.
En analysant la presse bourgeoise et le langage guerrier de la classe politique, l’article « Charlie : le bal des vautours » décrypte la bataille sémantique en cours. Le site italien InfoAut replace les attentats dans leur contexte historique raciste et néocolonial.
De quoi donner des armes pour faire face à la déferlante raciste et islamophobe suite aux événements de mercredi dernier, du renforcement du plan Vigipirate et autres délires sécuritaires.
À l’heure des manifestations « d’unité nationale », d’autres voix se font entendre et appellent à déserter l’union nationale et son monde et à ne pas manifester à l’appel des gouvernants. En analysant l’histoire récente, un article dénonce l’horreur que masque cette béatitude. Alors, non, pas question d’aller manifester au rassemblement « républicain ».
Un article invite par contre à se rassembler le dimanche 18 face aux islamophobes qui appellent à manifester en plein cœur de Paris.
À suivre sur notre site...
Et aussi des articles sur d’autres site :
- Serge Quadruppani : Les effets de l’horreur
- La Horde : Réactions de l’extrême droite à l’attentat contre Charlie hebdo et Réactions antifascistes à l’attentat contre Charlie hebdo
- Non-fides : Je ne suis pas Charlie et je t’emmerde.
- Lignes de Force, Prêche tragique à « Charlie Hebdo » : 12 MORTS. Pour qui travaillent les assassins ?
- Article 11, Aux fossoyeurs de tous bords, un texte de mise au point où il est dit que le texte « Charlie Hebdo », pas raciste ? Si vous le dites..., que nous avions relayé ici, n’a pas à être renié malgré la tuerie, et les tentatives d’instrumentaliser le texte pour la justifier.