Rencontre-débat autour des mobilisations ouvrières en Turquie avec des ouvriers licenciés par Renault

Débat avec un représentant du syndicat Birleşik Metal-İş et deux représentants ouvriers licenciés de Renault, autour des question de la violation du droit de grève, de syndicalisation et de répression, en solidarité avec les ouvriers de Renault en Turquie.

Le secteur de la métallurgie en Turquie a vu de nombreuses « grèves sauvages » en mai 2015. Des milliers d’ouvriers du secteur ont revendiqué la signature d’une nouvelle convention collective au sein des compagnies automobiles de la ville de Bursa.

Ces mobilisations ont été organisées sans soutien du Türk Metal, (de tendance nationaliste et proche du gouvernement AKP), syndicat du secteur de la métallurgie affilié à la confédération des syndicats ouvriers de Turquie, la Türk-İş.

Au final, Renault a licencié des centaines d’ouvriers le 29 janvier 2016 en coopération avec le gouvernement AKP. Les ouvriers manifestants devant l’usine ont été mis en garde à vue. 600 ouvriers ont perdu leur travail à Oyak Renault. Les ouvriers qui restent sont contraints à adhérer au Türk Metal et de quitter le Birleşik Metal-İş (affilié à la DİSK, confédération syndicale de gauche).

Ce débat aura lieu avec un représentant du syndicat Birleşik Metal-İş et deux représentants ouvriers licenciés de Renault. Il portera sur la question de la violation du droit de grève et de la syndicalisation, en solidarité aux ouvriers de Renault en Turquie.

Rdv lundi 12 décembre, 19h30, Bourse du travail de Paris (salle Eugène Pottier)

Collectif Taksim Paris

Mots-clefs : grève | automobile | Turquie

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