Présentation-Lecture de poèmes militants | « Feuilles volantes » / de Monica Jornet

Monica Jornet, du groupe Gaston Couté de la FA, nous invite cette fois encore à une lecture militante : « Toute poésie est engagée », dit-elle, « elle engage tout notre être. Le dire n’engage que moi-même, mais vous aussi peut-être, car lire est un partage… ». Dans son nouveau livre, Feuilles volantes, la poétesse anarchiste « essuie de son drapeau les larmes de la nuit » : des poèmes libres, rimés ou non, à partager sans modération à la librairie Publico

Samedi 30 Septembre | 16H | Présentation-Lecture de poèmes militants « Feuilles volantes » / de Monica Jornet (Éditions Libertaires )
145 Rue Amelot Paris 11e
Métro : République, Oberkampf et Filles du Calvaire

Monica Jornet, du groupe Gaston Couté de la FA, nous invite cette fois encore à une lecture militante : « Toute poésie est engagée », dit-elle, « elle engage tout notre être. Le dire n’engage que moi-même, mais vous aussi peut-être, car lire est un partage… ». Dans son nouveau livre, Feuilles volantes, la poétesse anarchiste « essuie de son drapeau les larmes de la nuit » : des poèmes libres, rimés ou non, à partager sans modération à la librairie Publico

La presse (et la littérature) révolutionnaire, anarchiste comprise, est souvent grave, sérieuse, tatouée à la dramaturgie, habillée de noir comme pour un deuil. Il n’en a pas toujours été ainsi. « Une révolution où je ne pourrais pas danser ne serait pas ma révolution » clamait Emma Goldman. En ce temps-là, les plus grands artistes et poètes aimaient à faire danser les mots, les dessins, les rêves, l’espoir magnifique et joyeux d’une révolution sociale… dans les colonnes de notre presse ( Le Libertaire, Le Monde Libertaire, La Rue,….)

Monica Jornet, militante anarchiste et libre penseuse, continue de renouer dans ce troisième recueil de poèmes, avec la tradition. Celle d’un art révolutionnaire qui, comme elle l’écrit, « ne sera jamais au service de la révolution » car « la libre expression de notre humanité, sa signature, et le seul pardon qu’elle pourra s’accorder ». D’un art qui préfèrera toujours « Dada au dadaïsme et l’anarchie à l’anarchisme ». D’un art engagé et milicien, bien sûr, mais pas soldat et encore moins militaire.

Mots-clefs : livre | arts
Localisation : Paris 11e

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