Après les procès de Boris et Élise, accusé.es d’affichage, qui se sont soldés par une amende avec sursis, c’est un troisième étudiant de Paris 3, Luc, qui a été embarqué par la police mi-avril, après avoir été matraqué. Il est accusé – à tort – d’avoir lancé un pavé sur la tête d’une manifestante (qui a eu le crâne fêlé). Bien que nous lui fassions confiance et croyions fermement à son innocence, les faits dont il est accusé sont très graves. Deux policiers ont témoigné contre lui et il risque de la prison ferme.
Il ne s’agit pas d’un cas isolé, mais d’une politique globale menée par le gouvernement, qui allie violences policières et répression judiciaire, afin de réprimer par la peur le mouvement de contestation contre la « Loi Travail », et de faire croire à un mouvement de « casseur.es ». Face à cette situation, nous devons rester solidaires afin de montrer au gouvernement notre détermination et notre unité. Nous refusons ces arrestations sommaires qui se suivent d’accusations arbitraires, dans le but de sanctionner des militant.es ayant eu le seul tort d’être présent.es sur les lieux, voire simplement d’être connu.es par la police.
Nous serons présent.es le 5 juillet à 13h30 pour appuyer notre camarade lors de son procès, et dénoncer la répression judiciaire dont le mouvement contre la « Loi Travail » fait l’objet. Nous invitons chacun.e à nous retrouver le mardi 5 à 13h au métro Cité pour nous rendre ensemble au jugement et soutenir Luc !
Le Comité de mobilisation de Paris 3