Quinze jours après l’ouverture le 10 janvier 2016, la propriétaire, est venue avec son mari constater l’occupation, et ils se sont montrés très menaçants envers les occupant-es dès qu’ils ont compris que la police, qui était présente, n’avait plus la possibilité légale d’expulser la maison. Son mari avait déclaré que cette histoire « se terminerait à la carabine ».
Le vendredi 22 janvier, deux personnes, dont l’une se présentant comme le frère de la propriétaire, sont venues menacer les habitant-es en leurs déclarant « dans deux jours vous êtes morts ». En fin d’après-midi, ils ont jeté des pierres sur la façade de la maison.
Deux semaines plus tard, le vendredi 5 février, les gros bras ont tenté une attaque violente de la maison en vue d’en déloger les habitant-es. L’un d’entre eux a tenté de fracasser à la masse la porte d’entrée, tandis que plusieurs de ses acolytes, équipés d’une échelle, ont tenté de rentrer dans la maison en passant par dessus le garage. Malgré tout ce déploiement de moyens, ils n’ont pas réussi à rentrer dans la maison et se sont enfuis précipitamment lorsque la police est arrivée.
Le vendredi 26 février, ils ont renouvelé leurs attaques, en envoyant cette fois des morceaux de goudrons contre les fenêtres, une vitre brisée, pas de blessé-e.
Le lundi 29 février à 18h, cinq hommes de main sont venus attaquer la maison, envoyant le plus jeune d’entre eux escalader le portail avec un pied de biche afin de leur ouvrir depuis l’intérieur de la cour. Celui-ci a renoncé à son entreprise sous les ordres du plus nerveux lorsqu’ils se sont aperçus qu’ils étaient filmés. Après avoir insulté les habitant-es quelques minutes, ils sont partis.
Pendant que les occupant-es discutaient avec un voisin à la fenêtre du rez-de-chaussée, un individu, visiblement mineur, les a gazé-es en passant.
Le mardi 1er mars, les assaillants renouvellent l’opération mais cette fois-ci avec une pince coupe-boulon. Le scénario se répète, ils lancent des pierres, des insultes et des menaces, sans réussir à entrer. Rebelote 2 heures plus tard, mais cette fois-ci un soutien extérieur intervient et parvient à calmer le jeu, en proposant au chef des gros bras un rendez-vous pour discuter calmement.
Le lendemain, cette discussion surréaliste n’aboutit à aucun accord. Au contraire, il sous-entend des attaques plus violentes encore si les occupant-es ne sortent pas d’ici la fin de la semaine...
A tous ces actes s’ajoutent des intimidations régulières, consistant à arracher régulièrement la sonnette, enchaîner le portail, péter les vitres, attraper au collet une personne qui entre dans la maison et autres gentillesses...
Face à ces pratique typiques des propriétaires et des agences immobilières mafieuses pour expulser illégalement, les habitant-es continueront à résister !
Contre le mal-logement et la violence des expulsions, résistance et solidarité !