Quelques jours après que le camp rom de Saint-Ouen ait été officiellement expulsable, une importante opération de police a été déclenchée aujourd’hui pour évacuer le campement où vivaient jusqu’à 800 personnes. L’expulsion a notamment été réclamée par la mairie Front de Gauche et par l’entreprise CPCU, responsable du chauffage souterrain parisien.
Voici l’explication du parisien :
Jacqueline Rouillon, maire de Saint-Ouen, avait demandé le 9 novembre dernier à Manuel Valls l’évacuation en urgence de l’emprise ferroviaire qui dessert la centrale de la Compagnie parisienne de chauffage urbain. Cette voie de chemin de fer située dans les Docks de Saint-Ouen dessert la Centrale de la compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU) qui alimente la totalité des hôpitaux, une grande partie des crèches et 110000 foyers parisiens. Elle assure au total 25% de la fourniture d’énergie au réseau de distribution de chaleur.
Le Parisien et les autres médias relaient en fait ce qui est juste une raison « imaginaire » pour motiver l’expulsion :
Peut-être parce que ce « problème » est imaginaire ? C’est ce que suggère l’association La Voix des Rroms, pour qui le campement n’empiète nullement sur lesdites voies, et ne serait pas à l’origine du transport par camions. Toujours est-il qu’alors que le froid est déjà bien installé sur la capitale, de nombreux journaux ont véhiculé la crainte d’une panne d’alimentation en chauffage si le campement n’était pas évacué. Il ne manquerait plus que des patients meurent de froid dans les hôpitaux parisiens et que l’on accuse encore une fois les Rroms !