Collectif Baras : 07.78.32.14.75 ou 07.51.28.82.69 /
lesbaras@squat.net
RV également pour s’organiser tous les samedis à 18h30 à notre AG ouverte à tou.te.s au 72 rue René Alazard à Bagnolet (métro Gallieni / bus 318 arrêt Gambetta-René Alazard)
Texte d’appel à la manifestation :
Nous sommes des migrants originaires de l’Afrique de l’ouest et centrale
et, pour la plupart, nous vivions en Libye depuis de nombreuses années...
puis la guerre nous a forcé à partir.
Aujourd’hui, nous sommes en France pour travailler et nous demandons au
préfet de nous régulariser au plus vite ! Les critères imposés par la loi
ou par la circulaire Valls de novembre 2012 sont beaucoup trop restrictifs
sur la régularisation par le travail. Pourtant la plupart des membres du
collectif peuvent attester d’une promesse d’embauche et, même souvent, du
soutien d’un employeur.
Nettoyage, bâtiment, gardiennage, restauration... tous ces secteurs nous
exploitent car nous n’avons actuellement pas de statut.
Il est temps que cela cesse et que les travailleurs sans-papiers qui
composent le collectif puissent faire valoir leurs droits !
- Nous voulons que le préfet prenne en compte notre demande et qu’il nous
reçoive - comme il l’avait annoncé en avril dernier - pour définir des
critères de régularisation améliorés et simplifiés ! - Nous demandons également l’arrêt des contrôles au faciès que nous
subissons quotidiennement dans les transports, aux abords des squats et
foyers ou non loin des endroits où nous cherchons du travail. Nous
demandons la libération de tous nos camarades arrêtés et la fermeture des
centres de rétention ! - Nous demandons plus largement la régularisation de tous les
sans-papiers, la liberté d’installation et de circulation pour tou.te.s et
la généralisation de la carte de 10 ans.
Parmi les 300 personnes du Collectif Baras, certains occupent une maison
avenue Wilson à Montreuil, dont le propriétaire, la Fondation pour la
Recherche Médicale a demandé l’expulsion. D’autres occupent actuellement
un bâtiment à Bagnolet situé 72 rue René Alazard, après avoir été expulsé
d’un bâtiment à vide qui appartenait à l’entreprise Emmerson et qui
pourtant était sans projet.
Enfin, certains sont hébergés provisoirement dans des foyers Adoma,
parfois très éloignés de Paris. Nos demandes de réquisitions de bâtiments
effectuées auprès des mairies de Montreuil et Bagnolet, ainsi qu’auprès de
la préfecture, ont échoués, mais nous restons persuadés que c’est la seule
solution viable !
Les mairies et l’État disposent de bâtiments vides sans réel projet.
Le collectif Baras est déterminé à obtenir un toit pour l’ensemble de ses
membres !
Un squat n’est pas une solution idéale mais une solution par défaut, pour
répondre à l’urgence de la situation ! Nous demandons aux autorités de ne
pas expulser les membres du collectif Baras des lieux de Montreuil,
Bagnolet et des foyers Adoma !
Arrêt des expulsions et fermeture des CRA