Dans un contexte de réaffirmation de la volonté du gouvernement d’expulser la ZAD de Notre-Dame-des-Landes dès cet automne, les appels à réagir en cas d’intervention des forces de l’ordre se font plus nombreux et précis. Le soir même de l’intervention des forces de l’ordre, l’affaire est entendue : rendez-vous est donné à 18h30 à Belleville pour leur faire savoir que tenter d’évacuer la ZAD était une grave erreur – la dernière qu’ils aient pu faire.
Mais si tentative d’expulsion il y a, celle-ci durera probablement plusieurs jours. Il nous faut donc nous organiser collectivement au delà de ce rendez-vous afin de maintenir la pression tout le temps que durerait l’opération. Selon la militarisation de la ZAD et les impératifs de chacun, tout le monde ne pourra malheureusement pas se rendre à Notre-Dame-des-Landes pour défendre celle-ci sur place.
Différents appels ont ainsi été émis en ce sens et les occupant.e.s de la ZAD appellent les personnes résidant loin du site à une « occupation des lieux de pouvoir ou à des opérations de ralentissement des flux localement ».
Une réunion aura lieu le 20 octobre à 18h30 au CICP pour discuter de l’opportunité stratégique d’organiser une grève ou un blocage des lycées et des université et le cas échéant de se coordonner entre groupes et collectifs (syndicats, partis, groupes affinitaires, collectifs informels...) pour être efficace le moment venu.