Encore des expulsé-e-s dans le cadre du PNRQAD (Programme National de Rénovation des Quartiers Anciens Dégradés) ?
Trois revendications principales sont avancées par le collectif de l’Étoile d’Or :
- Engagements écrits de la part de la Soreqa
Jusqu’à présent la Soreqa a toujours refusé ou évité de mettre par écrit ses propres engagements par rapport aux habitant-e-s de l’Hôtel. Ils ne sont jamais clairs, notamment sur les questions suivantes : - Ils n’ont jamais validé véritablement une liste des habitant-e-s qui sont reconnu-e-s comme logeants au 30 rue Ernest Renan. Ils ont pris contact individuellement avec chacun-e, mais n’ont pas fourni d’attestation d’hébergement pour toutes et tous.
- Le problème se pose surtout pour les habitant-e-s sans-papier. Actuellement on ne sait pas encore clairement si la Soreqa a l’intention de les reloger et c’est l’un des enjeux majeur.
- Délivrance d’une attestation d’hébergement pour tous et toutes, pour être sûrs qu’ils soient reconnus en tant qu’habitant-e-s
- Relogement de toutes et tous les habitant-e-s à Saint Denis
Pas d’expulsion sans relogement et le relogement doit être à Saint Denis. Les habitant-e-s craignent d’être refoulé-e-s dans des « ghettos », dans des lieux qu’ils ne connaissent pas ou qui seraient loin d’où ils habitent maintenant (La Soreqa a parlé à certains d’un relogement à Pierrefitte).
À qui profite réellement la rénovation urbaine ? Comment se fait-il que des propriétaires se déchargent de leurs obligations ? Et surtout, la Soreqa est une entreprise à 100% gérée par les pouvoirs publics (en sont actionnaires la mairie de Paris, Plaine commune et Montreuil et ses communes) comment se fait-il que ces mêmes pouvoirs expulsent parfois les habitant-e-s sans aucune proposition de relogement alors que des bâtiments sont mis à dispositions à cet effet ?