[Radio] Le point sur la lutte antinucléaire. Journées d’étude d’ADN (Arrêt du nucléaire)

| Vive la sociale

Malgré la faillite industrielle, technique et financière de plus en plus patente du nucléaire, le pouvoir d’État fait tout pour maintenir en vie le nucléaire. Et la lutte antinucléaire se poursuit, en dépit de multiples difficultés. Les journées d’étude du collectif Arrêt du nucléaire (voir le site http://collectif-adn.fr/entree.html) ont fournit à Vive la sociale -FPP 106.3 FM- l’occasion de revenir sur la question.

Le point sur la lutte antinucléaire - Vive la Sociale sur FPP
Nous abordons la lutte antinucléaire sous trois angles distincts.
Paul nous raconte comment, malgré la répression, la lutte contre le projet Cigéo d’enfouissement de déchets radioactifs à Bure résiste et avance.
Jean-Luc Pasquinet dénonce la fausse alternative « nucléaire ou effet de serre » et montre en quoi le choix d’une croissance continue de la consommation électrique est une impasse.
Et Marie-Christine Gamberini évoque les incohérences et faiblesses du discours d’une partie du mouvement antinucléaire, qui permettent que l’échéance de l’arrêt du nucléaire soit toujours repoussée dans le temps.
Journée d’étude d’ADN (Arrêt du nucléaire)
Voici quelques extraits des enregistrements réalisés lors des journées d’étude du collectif ADN (Arrêt du nucléaire) début octobre.
Hervé Kempf évoque (6’36) l’évolution économique et idéologique récente du capitalisme et le rôle du mouvement antinucléaire au sein du mouvement écologiste.
Suit une intervention de Thierry Gadault (26’08) puis un riche débat avec la salle. Il y est question du rôle des États et du poids du nucléaire militaire dans la poursuite d’un programme nucléaire dont la non-rentabilité en logique capitaliste est désormais évidente, des liens nécessaires mais compliqués avec le mouvement contre le dérèglement climatique, des travailleurs du nucléaire et de leur indispensable reconversion, de l’imminence de la catastrophe...
Dans une dernière intervention, Annie Thébaud-Mony (1h9’32) aborde la catastrophique gestion de la crise sanitaire, notamment dans les centrales nucléaires.

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