- 22h : Le rassemblement grossit, les flics fouillent aux entrées. Gendarmes mobiles au niveau du métro Ourcq.
- 21h30 : Entre 500 et 1000 personnes sont rassemblées devant le commissariat.
- 20h : début de rassemblement place Francis Poulenc proche du commissariat
Un sitting en hommage à Liu Shaoyo se tient toute la journée devant le commissariat.
L’association français de chine, chinois de France a publié un communiqué dénonçant le racisme qui vise la communauté chinoise en France et notamment le racisme médiatique.
Un homme est mort dans la nuit du dimanche 25 mars au sein même de son appartement.
Il a été tué par des flics venus frapper chez lui. Les faits ont eu lieu dans le quartier Curial et ils ont directement été contestés par la famille de la personne tuée, selon Le Parisien :
Pour les forces de l’ordre, sollicitées par police secours, la victime a attaqué l’un des membres de la BAC au thorax avec une paire de ciseaux et l’un de ses collègues a réagi sous la menace en faisant usage de son arme. « Le 2e DPJ (district de police judiciaire) est chargé d’enquêter sur une tentative d’homicide sur fonctionnaire de police et l’IGPN (l’inspection générale de la police nationale) doit statuer sur l’usage de l’arme à feu. Les deux enquêtes ne font que commencer », souligne une source judiciaire. Et d’enchaîner : « Les premiers faits laissent à penser qu’il s’agit bien de légitime défense. Si le policier attaqué n’a pas été blessé, il le doit au port de son gilet pare-balles. »
Un scénario très fortement contesté par la famille de Shaoyo Liu. « Vers 20 heures, ma petite sœur a entendu frapper à la porte. Elle a regardé le trou de la porte (l’œil-de-bœuf) et elle a vu deux hommes et une femme armés, explique Isabelle Liu (21 ans), l’une des filles de la victime, la voix serrée par l’émotion. Mon père est arrivé à la porte avec les ciseaux qu’il avait pour s’occuper du poisson qu’il cuisinait. Les coups à la porte sont devenus de plus en plus forts. J’ai crié calmez-vous, faites moins de bruit, mais rien n’y a fait. Ils ont défoncé la porte, le coup est parti et mon père s’est retrouvé au sol. »
Suite à ça la colère gronde ce soir (le 27 mars) dans les rues du 19e arrondissement. Toujours selon Le Parisien :
Plusieurs Asiatiques se sont rassemblés ce lundi soir devant le commissariat du XIXe arrondissement où ils avaient disposé des bougies en mémoire du défunt. Pour une raison inconnue, la manifestation a dégénéré lorsque des individus ont brisé la vitre d’une voiture de police et jeté un engin incendiaire à l’intérieur. Le véhicule sérigraphié a entièrement brûlé.
Il faut noter tout de même que les personnes d’origine chinoise sont particulièrement victimes ces derniers temps du racisme policier. Les « bavures » se sont multipliées contre eux à l’image de ces violences dans un commissariat parisien en février dernier.