Contre le vote ! Pour la guerilla sur le bitume !

Parce nous considérons que l’élément politique révolutionnaire s’effectue seulement dans la rue ! Nous en apellons à tou.es les camarades à venir demain saccager Paris, de toutes part, à venir parasiter le duel de marionettes entre deux candidats sans réalités ! allez, Anarchistes levons nos poings !

VOTER ? PLUTÔT CREVER !

Macron vs Le Pen, Duel télévisé ? (Mince, où ai-je mis mon surin ? ) –
Encore le sketch de 2017 ! maintenant l’épisode 2, Nada. Une vraie descente de Jet 27
Macron-le-croque mort avec sa tronche de Steward, façon « La croisière s’amuse » vers les paradis fiscaux ! et Le Pen, l’Hôtesse de l’air eugéniste qui vous fera visiter nos défuntes colonies.
Pourriture Blues... des cauchemars comme ça, vous instillent le seum bien avant d’avoir ouvert les paupières.
Ennemis ces deux-là ? qu’attendent-ils donc pour se foutre vraiment sur la gueule (jusqu’au bout.) On les imagine pendus joyeusement par les pieds à une caméra de surveillance.
Rêvons un peu comme disait Attila-le-Hun qui ne manquait pas d’humour quand il sortait son sabre.
Bon... Ces deux gangsters, à quoi servent-ils ? à rien, sauf à nous dépouiller. Deux boxeurs aux gants trafiqués (fer à cheval, pour donner l’illusion qu’ils cognent fort en matière de rhétorique. Que ce soient des mafieux, c’est là chose entendue. Mais attelons-nous à observer leur pantomime. Effet numéro 1 : ils n’écrivent pas leur texte, rien que du chiqué ! Ce sont des imposteurs aux gestes mécaniques. Effet numéro 2 : ils n’ont aucun Style (si je prends la métaphore du boxeur, l’un et l’autre sont à Oscar de La Hoya ou à Mohamed Ali ce que Emma Goldman est à Cahuzac ou Balladur, voire au Général Boulanger. Pas d’erreur, nous sommes dans « Le Salon des Verdurins » l’absolue vulgarité.)
Tous cela vous le savez déjà. Mais, si je bafouille c’est par provocation et nostalgie : 1936, les fameux congés payés. Il existe, parait-il, encore des âmes égarées qui se bercent de l’illusion que le gentil front populaire avait mis dans son « programme » (atchoum !) le droit « d’être payé à ne rien faire »
Ben... non. Pour faire court, ce sont 2 millions de travailleurs battant le bitume qui firent flipper le patronat, lequel fit pression sur les sociaux-démocrates de l’époque (des balances, si vous préférez) ! « Lâchons leur un truc qui calme la foule », danger révolution ! (se dirent, en gros, les bourgeois aux commandes du pays). Ainsi naquit une formidable arnaque.
Mais il y a une leçon à retenir là-dedans : c’est que la violence raisonnée paye ! fait reculer le pouvoir.
Conclusion : c’est dans la rue que s’arrache la liberté et le droit de vivre, mais surtout pas dans une Urne à curé !
Un bureau de vote, c’est tout juste bon pour aider à défoncer une porte de souricière (souvenir, souvenir)

À tou.tes les anarchistes, artistes libertaires, voyous par nécessité, voleurs à l’étalage, clochards célestes psychotiques hallucinés, resquilleurs de métros, je lance un écumant : « Ne votez pas ! descendez avec vos rages foutre la pagaille par millions au cri de : » à bas les cognes et le nouvel ordre impérial !"
Ouais, à bas ces deux pitres qui ne méritent qu’une sacrée dérouillée sur le ring.
Quant aux mercenaires de la BAC, il faudra bien qu’ils mangent leur tarte empoisonnées dans la gueule un jour ou l’autre, bientôt, peut-être.
Oui, Vive l’anarchie est notre cri, tenez le vous pour dit, ministres aux bord du gouffre ! Nous revenons à la vieille tactique : la reprise individuelle ! inorganisée dites vous ? avez vous reluqué l’état de vos services sociaux (les nôtres, en fait), Je vous réponds (en somme) que j’offre bien plus ma confiance en une horde de chacals affamés qu’à l’idée de vous serrer la pogne (sauf si je l’emporte, tranchée dans la poche de ma vareuse)
Emile Pouget, dans son journal « Le Père Peinard » (1889) aurait su, bien mieux que moi trouver les mots qu’il faut.
Alors, enfilons nos combinaisons, ne marchons pas dans la combine qui consiste à écouter sagement « l’exhibition du vide », la nullité absolue dans ce concert de tautologies et de langues de bois mort projeté sur l’écran noir de nos nuits blanches ! Demain 20 avril 2022, c’est baston générale !
Paris, c’est No Future. Asphalte Jungle. lâchons nos fauves, que plus aucune vitres de vendeurs de bagnoles chics n’éclatent pas en particules. Filles, mec, qui vous voulez, mettez vos gants de frappes, vos masques noirs, révisez les cours d’uppercuts...Hotel de Ville, Matignon ? On leur fera un sort, les prisons attaquons-les à la nitroglycérine. Tant pis, si ça foire, on aura essayé. Ce serait pourtant chouette que les réclusionnaires (libres) épaississent nos rangs ! seule condition (la même toujours) pas de Leader ! chacun s’auto-détermine, bref une horizontalité maintenue, (je sais que ça emmerde les Pubards de Médiapart, mais depuis quand Médiapart est-il un journal de gauche révolutionnaire ? juste des Poseurs, des flippettes. JAMAIS ils ne se mouillent dans les batailles au croc de boucher, ils trissent quand ça chauffe... des « Héritiers » sous MDMA ! Nous, on ne veut pas d’eux, ni des applaudisseurs du premier confinement, tous ces bâtards à la bonne conscience !)

Vivre libre ou Mourir ! (bis repetita)
PS
RENDEZ VOUS Demain soir [ce mercredi] Nulle part, Partout, AUX QUATRE COINS DE CETTE VILLE DE BEAUFS ! où vous voulez, jaillissez de partout, liberté de choix totale !
Sylphe, Chino et son crochet du gauche :-)

Note

On me disait aussi : nous ne vous demandons qu’une chose, de briser votre plume. En échange de quoi, vous aurez une place de tout repos où vous aurez votre nécessaire. En somme, on ne me demandait que d’être neutre, de ne plus me faire l’avocat des autres. Mais pouvais-je me résoudre à laisser se commettre tant de déni de justice sans intervenir ? Non ! A ces offres de capitulation, je répondais par la lutte à outrance. (p.98)
Paul Rousseng, L’enfer du Bagne (1885 - 1942) 32 ans de Bagne

Mots-clefs : anti-électoralisme

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