L’histoire du FN en frise chronologique

L’histoire du FN en frise chronologique.

Compléments :

1. Le Front National (FN) est créé le 5 octobre 1972 à l’initiative de l’équipe d’Ordre Nouveau, (ON) qui tente de regrouper toutes les tendances de l’extrême droite française. Ordre Nouveau, le journal Militant, François Brigneau, Alain Robert, Pierre Bousquet, François Duprat, Roland Gaucher, Roger Holeindre rejoignent le mouvement ; Jean-Marie Le Pen, plus jeune député de France, qui avait soutenu la campagne de Tixier-Vignancour, et était alors déconnecté politiquement, est choisi pour présider le mouvement, car les cadres d’ON espère pouvoir le manœuvrer facilement.

2. Suite au meeting du 21 juin 1973 à Paris et aux affrontements avec la Ligue communiste, Ordre nouveau est dissout. Alain Robert et François Brigneau quittent le FN, emmenant avec eux les principaux cadres issus d’Ordre nouveau, du GUD et du Front de la Jeunesse. Le FN se réorganise alors autour de Jean-Marie Le Pen, tandis que François Duprat, homme de l’ombre, prend contact avec les néonazis de la FANE pour faire face au départ d’ON. Les anciens d’ON fondent le Parti des Forces Nouvelles (PFN) et soutiennent en sous main la candidature de Valéry Giscard d’Estaing à la présidentielle de 1974 (ils participent à son service d’ordre). Pierre Sidos de l’Œuvre française et Jean-Gilles Malliarakis, quant à eux, échouent à se présenter aux présidentielles.

3. Le PFN et le FN tentent de participer ensemble aux européennes de 1978, mais le PFN, qui bénéficie des subsides du Movimento Social Italiano (MSI) de Giorgio Almirante et de Fuerza Nueva du franquiste Blas Piñar, écarte son rival et se présente seul aux élections sous le sigle Eurodroite : il obtient 1,3% des voix. Aux élections présidentielles de 1981, le PFN appelle à voter Chirac puis Giscard ; le FN, dont le candidat Jean-Marie Le Pen n’a pu se présenter faute des 500 signatures nécessaires, prône l’abstention. Aux élections législatives suivant l’élection de François Mitterrand, le FN atteint son score le plus bas, avec 0,18% des voix.

4. Le 19 juillet 1981, la tuerie d’Auriol, perpétrée par des militants du SAC contre un des leurs provoque la disparition de la structure, entraînant un départ vers le MIL et le FN.

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14. Laissant le soin aux partis de droite comme de gauche de relayer son discours sur les questions de sécurité et d’immigration, le FN mène campagne contre l’euro, contre le « fiscalisme », contre les « affaires »… Stratégie payante, Le Pen se retrouvant pour la première fois au second tour de l’élection présidentielle de 2002.

15. Fabrice Robert et Christian Bouchet sont élus au conseil national du MNR en février. En avril ce dernier est écarté de la direction d’Unité Radicale (UR) par Fabrice Robert et Philippe Vardon. Pour la manifestation du 1er mai, Bruno Gollnisch contact UR ainsi que d’autres groupuscules pour les intégrer au service d’ordre. Le 14 juillet Maxime Brunerie, militant du MNR et d’UR tente de tuer Jacques Chirac. Unité radicale est dissoute, pour réapparaître quelques semaines plus tard comme Bloc Identitaire.

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24. Congrès du FN les 29 et 30 novembre à Lyon. Mi-octobre, Julien Rochedy, qui avait nettoyé le FNJ pour le compte de Marine Le Pen, est débarqué de son poste à la surprise générale.

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