Ces personnes sont essentielles au bon déroulement de l’enseignement dans les facs. Elles accueillent, conseillent, gèrent, aident les étudiants pour les démarches administratives (inscriptions dan les cours, etc), amènent le matériel, ouvrent, nettoient les salles. Et elles tiennent bon pour la grève !
Elles touchent une retraite de 600 € au bout de 20 ans de travail à la fac. 400 d’entre elles gagnent moins de 1400 € par mois, 200 gagnent moins de 1200 €. Tout cela dans une université issue de mai 68...
Selon une personne du syndicat SUD étudiant-e-s à Paris 8, des profs et des UFR ont déjà commencé à réagir et une intersyndicale a été appelée en urgence pour en discuter et demander une réunion à la présidente. Lors de cette réunion, la présidente a maintenu sa position et a dit que la seule manière d’éviter les retenues sur salaire c’était... d’arrêter la grève.
Communiqué du Collectif des bas salaires de Paris 8 :
En date du 24 février 2015, le couperet est tombé.
Nous avons demandé un caddie de courses équivalent à 98 euros nets, en réalité la présidente de l’Université vide nos frigos, en nous retirant 4 jours de paye (entre 200 et 250 euros de moins sur notre salaire de mars).
Pour la première fois à l’Université cette procédure est appliquée dans le but d’empêcher à l’avenir quelconques manifestations, revendications ou autres.
Cette sanction touche en premier lieu les personnels les plus précaires.
Pourquoi la présidente a appliqué cette mesure d’exception ? Ceci est tout simplement inacceptable et démagogique.
Aux personnes qui nous soutiennent et qui estiment que notre revendication est juste, nous faisons appel à votre générosité en participant à notre caisse de grève.
Cordialement,
Le collectifs des bas salaires.
Une vidéo de soutien a été réalisée :