Début de mobilisation et grève de la faim des femmes retenues au CRA 2 du Mesnil-Amelot

Les retenues du Centre de rétention (CRA2) du Mesnil Amelot ont débuté une grève de la faim contre le harcèlement et les violences policières.

Nous les femmes du CRA 2, souhaitons informer de nos difficultés et de nos demandes :

Le matin, les policient rentrent dans les chambres violemment, ils prennes nos affaires (serviettes toilettes, habits, etc.) pour tout mettre à la fouille. Ensuite il faut aller à la fouille pour se changer, alors que les policiers disent que la fouille n’ouvre qu’une heure le matin, et qu’ils n’ont pas le temps de voir tout le monde. Nous ne pouvsons même pas garder un rechange. Nous souhaisons pouvoir garder nos affaires dans les chambres.

Les policiers hommes fouillent nos affaires, alors qu’il s’agit d’affaires privées. Ils rentrent très violemment dans les chambres, sans toquer à la porte, comme une perquisition. Parfois les policiers jettent les affaires par terre.

Parfois lors du ménage, les polciiers rentrent dans nos chambres pedantnt que l’on n’est pas là, et fouillent nos affaires, que l’on retrouve dérangées et parfois par terre.

Lors des repas, parfois il y a des esclandres, des personnes qui crient et les policiers soit les laissent crier, soit prennent parti dans la dispute. Parfois certains polciiers parlent de nous entre eux, devant nous, assez proche pour que l’on puisse entendre.

Nous souhaitons que toutes ces violences cessent.

Parfois les personnes bilingues, notamment franco-arabe, sont sollicitées pour faire de l’interprétariat et de la médiation entre les personnes.

Lorsqu’il y a des disputes violentes, ou lorsque les personnes sont malades et tentent d’appeler à l’interphone, soit dans les bâtiments, soit depuis la grille de la cour, et personne ne nous répond.

Nous souhations que les policiers répondent aux sollicitations via l’interphone.

Ce matin le 7 janvier, on nous a annoncé que toutes les cellules allaient être resdistribuées en fonction des numéros de PV sur nos cartes. Nous souhaitons pouvoir rester dans les cellules que nous occupons déjà, pouvoir nous réunir par affinité. Le fait de partager des moments entre nous, lorsque nous parlons la même langue, c’est parfois la seule chose qui nous fait tenir psychologiquement.

Nous souhaitons pouvoir rester dans les cellules que nous occupons en ce moment.
C’est toujours les mêmes brigades avec qui nous avons des problèmes.

Nous nous mettons en grève de la faim à partir d’aujourd’hui, tant que nos demandes ne sont pas prises en compte.

Les retenues du CRA 2

Localisation : Mesnil-Amelot

À lire également...