- 15h : Selon France Info et l’AFP, il y aurait eu aujourd’hui à Paris et en banlieue 22 interpellations lors des blocages et autres perturbations de lycées [1].
- 14h : Après une courte manif qui a d’abord tenté d’aller vers Nation, les flics ont nassé une centaine de personnes rue Planchat. Deux heures après, tout le monde est sorti de la nasse au compte-goutte après une fouille. A priori pas d’interpellations.
- 11h10 : Cour de Vincennes : flics positionnés tout autour de l’annexe du ministère, en tenue prêts à intervenir, et dans les rues adjacentes. Une centaine de lycéen.ne.s sur la place sous une pluie battante, et d’autres autour à l’abri.
- 11h : Flics, BAC et CRS devant de nombreux lycées ce matin. Des interpellations ont été signalées à Paris et à Gennevilliers (lycées Racine (7), Diderot et Galilée). Liste provisoire des lycées bloqués en région parisienne :
- Paris (lycées Balzac, Colbert, Sophie Germain, Racine, Voltaire, Diderot, Bergson (tentative), Paul Valéry, Jules Ferry (tentative), Elisa Lemonnier
- Genevilliers (lycée Galilée)
- Asnières (blocus ou tentative signalée à Prony)
- Aulnay-sous-Bois (lycée Voillaume)
- 8h30 : Hier, plusieurs lycées ont été bloqués dont Albert-Camus (Bois-Colombes - 92), Voillaume (Aulnay - 93), Newton (Clichy - 92), Balzac (Paris), Renoir (Asnières - 92), et ça a également bougé à Léonard de Vinci (Levallois-Perret - 92) et à Maupassant (Colombes). 19 lycéens ont été arrêtés, dont 16 sont restés en garde-à-vue [2]. En Île-de-France, il y a eu en tout 31 interpellations sur les blocus lycéens, sans plus de précisions.
#Blocus accidentel des lycées contre les violences policières et d’État - mardi 28 février
Rassemblement à 11h à porte de Vincennes, juste à côté de l’annexe du ministère de l’Intérieur.
Parce que Théo et Adama ne sont ni les premiers ni les derniers.
Parce que tous les ans la police tue plus de 10 personnes en moyenne.
Parce que la police pratique de manière régulière l’humiliation par les attouchements et des fois le viol lors des contrôles.
Parce que toute l’institution policière et la machine étatique joignent leurs forces pour couvrir les leurs.
Parce qu’il est grand temps d’avoir une riposte d’ampleur et de s’organiser.
Parce que la jeunesse est la première concernée face aux violences policières et principalement la jeunesse issue des quartiers populaires et de l’immigration post coloniale.
Réclamons.
- Dissolution de la BAC.
- Justice pour les familles des victimes de la police.
- Arrêt des contrôles aux faciès - racistes.
- Retrait du flash-ball.
- Fin de l’état d’urgence.
Bloquons nos établissements pour libérer du temps et nous mobiliser.
Retrouvons nous à 11h à porte de Vincennes, juste à côté de l’annexe du ministère de l’Intérieur, pour un rassemblement contre les violences policières et d’État.