Paris 14 juin, finale de la Coupe d’Europe de Banderole Renforcée. Arrive avec ta team !

Rappel : une quinzaine de joueurs par équipe : une défense solide qui n’hésite pas à monter, des attaquants en mode renards des surfaces, des milieux de terrain qui ont la vista. Cohésion collective indispensable dans toutes les phases de jeu. Équipement à la charge de chaque équipe. (« Tu manifestes et t’as pas de masque à gaz ? Non mais allô ! »)

Toutes les équipes ont le même maillot (noir), et se trouvent du même côté de la barricade. De l’autre côté, Gendarmes Mobiles, CRS, BAC, Compagnies d’Intervention, jouent à autre chose.

L’enjeu est double : 1) Résister aux assauts d’en face 2) Passer, franchir, chasser la défense adverse, et emmener tout le monde, les dizaines de milliers de supporters qui n’attendent qu’une chose : pouvoir envahir le terrain.

Sport du moment, la Banderole Renforcée est peut-être en train de supplanter tous les autres dans le cœur du public. Ses adeptes sont de plus en plus nombreux et décidés. Spécificités. D’abord, on ne fait pas vraiment la différence entre joueurs et supporters, les uns et les autres sont également appelés « ultras ». Ensuite, comme dans le patinage, il y a une note technique, et une note artistique. Le maillot étant le même pour tout le monde, seuls le style et la beauté de la banderole distinguent les équipes entre elles. Évidemment, c’est l’aptitude à la montrer dans les phases les plus tendues et décisives qui désignera les grands vainqueurs du jour.

#CeSoirOnVousMetLeFeu