violence révolutionnaire - émeute

Analyse et réflexion

Lecture enthousiaste de la Joie armée Noire, ce que l’article invite à penser

Les Stiffs, s'ils ignorent les partitions de genre, c'est parce ce qu'ils mènent une sous-vie de trimardeurs, été comme hiver. Déréliction subie. Toutes couleurs confondues, ils sont d'Afrique, du Métro La Chapelle, de Birmanie ou du Loaos, ils sont de partout et finissent nulle-part. ils font la manche, se détruisent à petits feux, ils crèvent de faim et leur voix n'est aujourd'hui portée par personne, aucune groupalité réelle ne remarque ces « invisibles » du champ social. L'État les préfère inexistants. Ils encombrent les rues, ils connaissent l'écroulement et personne n'a jamais pris le temps d'observer ce que tente de dire leur regard. Qui donc les aide à se relever ? Bien peu, en vérité. Voilà un autre élément discursif qui peut servir de motif pour détruire les avenues du Second Empire. Right Now.

Mémoire

21 octobre 1982 : Expulsion mouvementée du squat de la rue de l’Est

FIN MARS 1982, UN SQUAT S’OUVRE rue de l’Est dans le 20e arrondissement de Paris. Par cette action, les nouveaux squatteurs proches des Fossoyeurs du vieux monde entendent rompre et critiquer le discours politique autour des occupations de locaux vides. En effet, ils décident d’ouvrir un bâtiment neuf, encore partiellement habité. Pour eux, le squat doit être une expropriation. Ils se barricadent et décrètent la rue interdite aux flics. Les accès à la rue sont bloqués et les flics chassés. Ils seront expulsés en octobre de la même année après une forte résistance. Résumé tiré de Basse Intensité

| 1 | ... | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | ... | 56 |

Suivre tous les articles "violence révolutionnaire - émeute"