Finalement, la pertinence de ces témoignages et réflexions dépasse sans doute le strict cadre britannique et nous rappelle l’importance d’une plus grande coopération et solidarité internationale face à la dégradation des conditions de vie et de travail.
Dans le premier entretien, réalisé au très populaire Gala des Mineurs de Durham, David John Douglas, ancien mineur syndicaliste, revient sur les grèves de 84-85 auxquelles il participa activement, analyse le devenir des anciennes communautés minières et les attitudes à gauche, qu’il juge souvent peu pertinentes face à ces problèmes. Keith Millar et John Couzin, de Glasgow en Écosse, évoquent ensuite le passé ouvrier radical de leur agglomération, où les femmes jouèrent un rôle de premier plan, et son devenir après la désindustrialisation.
Nous nous rendons ensuite à Newcastle, au Nord-Est de l’Angleterre, où John Kelly et Simon Galliers expliquent comment le syndicat majoritaire Unite a créé un secteur Communauté pour, notamment, syndiquer les chômeurs et agir plus efficacement sur cette question. L’entretien suivant donne un aperçu plus global de la situation britannique, des attaques anti-sociales actuelles, ainsi qu’une présentation générale des trade-unions du point de vue des IWW britanniques, qui incarnent un courant syndicaliste révolutionnaire et qui, grâce à John S., Dek Keenan et Dave Pike, présentent leurs activités, de Londres à Edimbourg en passant par Sheffield.
Enfin, Marion Heersch et Benjamin Franks, de l’université de Glasgow et Dumfries reviennent sur une lutte victorieuse contre la fermeture d’un campus, avant que le second n’évoque ses recherches sur « l’anarchisme social et lutte de casse », distingué de « l’anarcho-capitalisme » ou de « l’anarchisme style de vie ».
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