Six mois de génocide et le monde se tait !

Six mois que cette tuerie est perpétrée avec la complicité des gouvernements occidentaux et la connivence de nos médias. Six mois qu’une immonde puissance coloniale tente d’éradiquer un peuple et amoncelle les cadavres. En six mois, plus de 33000 humains (auxquels il faudrait rajouter plus de 10000 disparu.es), dont près de la moitié d’enfants, ont été assassinés avec des armes fournies par nos prétendues démocraties.

« Six mois que cette tuerie est perpétrée avec la complicité des gouvernements occidentaux et la connivence de nos médias. Six mois qu’une immonde puissance coloniale tente d’éradiquer un peuple et amoncelle les cadavres. En six mois, plus de 33000 humains (auxquels il faudrait rajouter plus de 10000 disparu.es), dont près de la moitié d’enfants, ont été assassinés avec des armes fournies par nos prétendues démocraties.

Hypocrisie criminelle à tous les étages ! À celles et ceux qui n’ont pas renoncé à leur humanité, il reste la nausée, le chagrin, le cri, les pleurs … et l’humour noir. »

Rudi Barnet

L’UJFP reprend totalement ces propos de Rudi Barnet.

Le sionisme montre qu’il est une entreprise guerrière. Il a prémédité et réalisé le nettoyage ethnique de 1948 (la Nakba). Israël est un État d’apartheid qui multiplie les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité envers les Palestinien.nes. La population est quotidiennement agressée par les colons et l’armée. Cette brutalité s’accompagne d’une accélération de la colonisation en Cisjordanie. Les exécutions sommaires et les arrestations se multiplient. Le nombre de prisonniers palestiniens a explosé et ils subissent un traitement inhumain. Marwan Barghouti a été sévèrement battu en prison.

Gaza est une prison bouclée par terre, par air et par mer depuis 2007. Les Gazaouis se font tirer dessus comme des lapins par les soldats israéliens, qui jouent à viser les genoux.

Depuis plus de six mois, un génocide est en cours à Gaza. La plupart des dirigeants israéliens théorisent le fait qu’il est légitime de tuer les femmes et les enfants au nom d’une prétendue lutte contre le « terrorisme ».

Au vu et su de tout le monde, la famine est organisée à Gaza. L’occupant assassine sept membres de World Central Kitchen, souvent citoyens de pays « amis » d’Israël pour bien signifier que « tout est permis », qu’il est le seul maître et que rien ne s’opposera à l’organisation de cette famine. L’occupant tire à l’arme lourde sur des réfugié.es venu.es chercher de la nourriture ou tentant de repartir vers les lieux dévastés qu’ils ont dû fuir. Les camions d’aide humanitaire sont bloqués à l’entrée de Gaza par des manifestants d’extrême droite et par l’armée. Utiliser la famine comme arme de guerre constitue un nouveau crime contre l’humanité.

Les Gazaouis témoignent tous les jours de la violence gratuite, de la cruauté dont ils sont victimes. « Il y a une différence entre un tueur qui tue sa victime et un tueur qui pratique le meurtre comme s’il s’agissait d’un art ou d’un passe-temps. Ils tuent de plusieurs façons, ils stimulent leur passion pour découvrir de nouvelles façons de tuer ».

Ce génocide est la conséquence du colonialisme de peuplement à l’œuvre depuis 1948. Le but du sionisme a toujours été « un maximum de territoire et un minimum d’Arabes ».

Au nom de la mémoire juive, l’UJFP affirme que nier ce qui est en cours, c’est du négationnisme. Le sionisme, une fois de plus, bouleverse les identités juives dans un retournement inacceptable de notre histoire et de nos valeurs.

En France, de nombreux partis politiques, personnalités, médias ou artistes, reprennent le discours des bourreaux qui osent se présenter en victimes. Et le gouvernement poursuit sa politique de répression à l’encontre du mouvement de soutien aux droits du peuple palestinien.

Israël bombarde une ambassade iranienne à Damas. L’Iran riposte. Et aussitôt, le monde « civilisé », dirigeants des régimes féodaux arabes compris, vole au secours des dirigeants israéliens. Ceux-ci ont toujours voulu détourner l’attention et ils essaient d’internationaliser la guerre qu’ils mènent contre le peuple palestinien.

L’UJFP réaffirme sa solidarité totale avec la population de Gaza. Elle continuera inlassablement à populariser les témoignages, à secourir la population, à dénoncer les assassins et leurs complices.

En Palestine, on dit souvent : « vivre c’est résister ». Gaza vit toujours et la résistance de la Palestine n’est pas vaincue.

En 1938, à la conférence d’Évian, la communauté internationale avait abandonné les Juifs qui fuyaient la barbarie nazie. L’histoire ne doit pas bégayer. L’UJFP appelle à ne pas abandonner Gaza et à arrêter la folie meurtrière de l’armée israélienne : cessez le feu immédiat, boycott des institutions israéliennes (participation aux Jeux Olympiques et à l’Eurovision), arrêt de l’exportation d’armes, jugement des criminels de guerre.

La Coordination nationale de l’UJFP, le 16 avril 2024

https://ujfp.org/six-mois-de-genocide-et-le-monde-se-tait/

Note

Gaza, où meurt notre humanité

Mots-clefs : Palestine | Gaza

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