Un automne lyonnais : synthèse et perspectives du mouvement d’occupation en soutien aux migrant·es

À Lyon, des étudiant·es, militant·es, enseignant·es ou retraité·es occupent ici une école ou un collège, là un bâtiment vide. Ces lieux permettent d’héberger les personnes que les pouvoirs publics laissent à la rue et d’organiser avec elles la lutte contre des politiques migratoires et de logement inhumaines. Après deux mois de lutte, un article de Rebellyon revient sur un mouvement qui a de l’avenir.

Serait-ce en train de devenir une tradition lyonnaise ? Année après année, l’automne est la saison où les écoles de l’agglomération commencent à être occupées pour héberger des élèves et leurs familles. Pour écrire ce bilan, nous remontons le temps dans les archives de Rebellyon. Le premier article faisant état d’une occupation d’école en 2017 remonte au 4 janvier et non à fin novembre. Il y est question des occupations des automne et hiver 2016. Au passage, nous nous remémorons qu’un gymnase et une école de Vaulx-en-Velin étaient occupés en avril et mai 2017 par le collectif Jamais sans Toit. Comme le répètent les collectifs qui soutiennent les sans-logis, l’absence d’hébergement et ses dangers sévissent toute l’année.

Comme le rappelle un photoreportage récent, cela fait plus de 3 ans que la situation se reproduit : des familles dont les enfants sont scolarisés dorment à la rue. Depuis 3 ans, enseignant·es et parents d’élèves - regroupé·es autour du collectif Jamais sans Toit - se mobilisent pour les héberger et pousser les institutions, État, Métropole et Éducation Nationale à prendre leur responsabilité. En novembre 2014, neuf écoles avaient déjà été occupées par les membres du collectif Jamais sans Toit.

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Des familles passeront les fêtes et la fin de l’année 2017 dans des salles de cours et des gymnases. D’autres fêteront le réveillon à l’amphi Z, un bâtiment de Villeurbanne occupé depuis le 12 décembre.

Retrouvez la totalité de l’article sur Rebellyon.info.

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