« Tout le monde déteste le travail »... jeu de piste pour le 27 janvier

Après la journée « Chasse aux DRH », le 27 janvier est organisée « Tout le monde déteste le travail », une journée de rencontres entre Paris et Aubervillier pour qui en a, en cherche, l’évite, s’organise au delà... Elle entrelacera des interventions de gens qui pensent les mutations en cours du travail avec ceux qui se trouvent directement aux prises avec ces mutations, de gens qui écrivent, luttent, jouent, bossent, chantent ou filment, et ne peuvent se résoudre à l’ordre en marche.

Après la journée « Chasse aux DRH », le samedi27 janvier est organisée « Tout le monde déteste le travail », une journée de rencontres entre Paris et Aubervillier pour qui en a, en cherche, l’évite, s’organise au delà... Elle entrelacera des interventions de gens qui pensent les mutations en cours du travail avec ceux qui se trouvent directement aux prises avec ces mutations, de gens qui écrivent, luttent, jouent, bossent, chantent ou filment, et ne peuvent se résoudre à l’ordre en marche.

Ah le travail…

Pourquoi dans la plupart des langues le mot évoque-t-il la contrainte, la douleur, voire le chagrin ?

Et pourquoi tout l’art du management semble consister à rendre inaudible cette pourtant scandaleuse évidence : travailler revient toujours à se soumettre à une finalité étrangère, jamais à la nôtre ?

Et si l’on suivait cette intuition : dans l’économie si politique qui nous tient, il importe au fond moins de produire des marchandises ou des services que de produire cette forme : les travailleurs. Cette forme de vie qui nous imprime un certain rapport à soi, aux autres et au monde dont on peine tant à se déprendre.

Sous le Macronomicon, cette forme prend sans surprise un nouveau design : les angles et les courbes de l’auto-entrepreneur, de « l’indépendante » — dans sa version premium. L’être qui se doit à la fois d’être le producteur, le produit et le service commercial du produit qu’il vend, à savoir lui-même (...).

Face à cet état de choses, qui appelle voltes et révoltes, comment se battre ? Et comment s’organiser en dehors ou au-delà du salariat ? Comment cesser d’être des travailleurs et travailleuses « qu’on-forme » pour faire un usage enfin joyeux et imprévu du temps et de la vie, en prenant à cœur, plus que tout, la question de son sens — du sens et du non-sens de l’activité ?

Lire le texte complet sur le site Chasse aux DRH

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« Tout le monde déteste le travail »
Rencontres pour qui en a, en cherche, l’évite, s’organise au delà...
Le 27 janvier - De 9h à minuit

Un cri du cœur. Une boutade.,Une rencontre surtout, multiple et foisonnante, avec des menées collectives et des pensées singulières, avec des ingouvernables parce que bien organisés !

Elle entrelacera des interventions de gens qui pensent les mutations en cours du travail avec ceux qui se trouvent directement aux prises avec ces mutations, de gens qui écrivent, luttent, jouent, bossent, chantent ou filment, et ne peuvent se résoudre à l’ordre en marche.

C’est un espace qui s’ouvre, se propose — à saisir, à prendre et à enchanter...

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Note

À la Bourse du travail
Annexe Varlin
de 9h à 18h
29 boulevard du Temple,
75003 Paris

Théâtre & banquet
au Clos sauvage
de 18h30 à minuit
12 rue du Clos Bénard,
93300 Aubervilliers

Contact : chasseauxDRH@riseup.net
http://chasseauxdrh.com/

Mots-clefs : auto-organisation
Localisation : Paris

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