Le groupe Regard noir se porte bien. Nous faisons parties des groupes à l’initiative de la campagne Construire l’autonomie, puis de la sortie de la revue Ruptures, nous avons publié la brochure Classe, race, genre et anarchisme, nous avons sorti nos premiers autocollants, une nouvelle brochure, et de nouveaux numéros du journal sont en préparation. Nous sommes de la plupart des rassemblements et manifs sur Paris et nous participons aux luttes dans la mesure de nos moyens. Nous ne manquons donc pas de choses à faire, sans compter que le mouvement social s’est réveillé de sa longue hibernation. Autant de raisons de se réjouir, d’amplifier la lutte et d’accélérer le mouvement.

Néanmoins nous sommes actuellement freiné.e.s par des éléments qui ne dépendent pas de notre volonté, ni de notre énergie. Pour dire les choses simplement, nous manquons d’argent. Notre groupe est composé de précaires, de jeunes travailleur.e.s, et d’étudiant.e.s, aucun d’entre nous n’est donc à même de pouvoir subvenir efficacement aux besoins du groupe et ce n’est pas non plus souhaitable. Pour faire court camarades « On veut des thunes en attendant le communisme ».

Nous faisons donc appel à votre solidarité, les expropriations n’étant pas encore à l’ordre du jour, pour pouvoir financer la continuation de nos activités, rembourser les frais d’impressions, acquérir du matériel nouveau et protéger nos camarades de la répression. Nous savons que le milieu militant croule sous les demandes similaires, mais si vous appréciez ce que nous faisons nous vous encourageons à participer à notre action par ce biais.

Avec toute notre camaraderie,

Le groupe Regard noir.