Pendant ce temps d’état d’exception où tous nos droits sont suspendus et de nouvelles attaques patronales se préparent, la seule liberté qui nous est offerte est celle de mourir en travaillant. Non ! Nous avons le droit de ne pas travailler dans des conditions où l’exercice d’une activité présente un risque grave, voire mortel pour les travailleur·euse·s.
Le 1er mai est une journée de lutte.
Manifestons le 1er mai pour défendre notre droit de retrait, pour exiger le chômage technique payé à 100 %, pour construire une grève des loyers et pour satisfaire tous nos besoins élémentaires !
Pour les ouvrier·ère·s, les travailleur·euse·s forcé·e·s à produire et à parcourir de longs trajets matin et soir, protéger sa vie c’est refuser d’aller au travail, contre le capitalisme qui nous impose la maladie et la mort. Dénonçons le système capitaliste qui nous oblige à travailler alors qu’une pandémie est toujours en cours. Ne laissons pas les patrons transformer cette situation à leur avantage. Le 1er mai, tout en respectant les règles sanitaires indispensables, sortons dans la rue et réapproprions-nous nos vies et notre futur !
À l’heure où les classes populaires affrontent le virus et ses conséquences pour tenter de rester en vie, le système d’exploitation capitaliste s’efforce d’échapper à la crise qu’il a lui-même créée. Quelles que soient ses décisions, le capitalisme ne peut pas être le remède au désastre dans lequel il nous a entraînés. Bien au contraire, des défenseurs de l’économie chercheront encore à nous en faire payer la facture. Dans les jours qui nous attendent, nous, travailleur·euse·s et chômeur·euse·s, ne resterons debout qu’en luttant tous et toutes ensemble.
Nous sommes loin d’être désespéré·e·s ! La dangerosité et la laideur du capitalisme sont devenues clairement visibles. Il est à l’origine d’une pandémie qu’il est incapable de résorber. La découverte brutale du caractère féroce de ce système qui détruit sans compter la vie humaine, les autres êtres vivants et la nature suscite la recherche d’une nouvelle forme de vie et d’un autre avenir. Cet avenir est le communisme !
Pour éclairer ces ténèbres, retrouvons-nous ce 1er mai dans la rue, avec nos masques et toutes les précautions sanitaires nécessaires !
Le capitalisme est le virus. La révolution est le vaccin !
Lieu : place de la République
Heure : vendredi 1er mai à 10h
Comité de solidarité avec grèves et résistance – GDDK