Sélection à l’université : construire la lutte, défaire le gouvernement

Cet article provient d’un tract diffusé par l’Union Pour le Communisme au cours des dernières semaines. Il met en lien la question des réformes de l’université par le gouvernement et celle du travail, afin d’en distinguer les conséquences dans l’avenir si elles aboutissent.

Vers la liquidation du droit aux études

Peu avant Noël, un projet de loi modifiant les modalités d’accès au premier cycle universitaire a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale. Sans attendre son adoption définitive, le gouvernement commence d’ores et déjà à mettre en œuvre sa réforme, dite « Plan étudiants ».

Jusqu’ici, le baccalauréat, tout en sanctionnant la fin des études secondaires qu’elles soient générales ou professionnelles, constituait le « premier grade universitaire ». En droit, cela imposait aux universités d’autoriser chaque bachelier à s’inscrire en première année, dans la licence de son choix.

Si, en pratique, des restrictions existaient déjà (numerus clausus en médecine, pratique du tirage au sort dans certaines filières du fait du manque de moyens), l’inscription dans la loi d’une sélection ouverte à l’entrée des facs brise définitivement le principe d’un droit aux études fondé sur l’obtention de diplômes nationaux, avec des épreuves identiques pour tous.tes. La prochaine étape est d’ailleurs déjà fixée par le gouvernement : c’est la réforme du bac, avec un bac différent dans chaque lycée.

Note

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