Retour sur la manifestation à l’ambassade de Grèce pour la libération du Camarade Errol du 18/12

« Vendredi 18 décembre à 11h nous étions au 17 rue Auguste Vaquerie dans le 16e arrondissement de Paris.
Au 17 rue Auguste Vaquerie se tient l’ambassade de Grèce.
Nous étions 5, nous avions 2 banderoles, 1 mégaphone, 2 textes.
Nous sommes resté·e·s 25 minutes.

« Vendredi 18 décembre à 11h nous étions au 17 rue Auguste Vaquerie dans le 16e arrondissement de Paris.
Au 17 rue Auguste Vaquerie se tient l’ambassade de Grèce.
Nous étions 5, nous avions 2 banderoles, 1 mégaphone, 2 textes.
Nous sommes resté·e·s 25 minutes.
Nous avons eu le temps de déployer, de tenir, de prendre en photo nos 2 banderoles. Nous avons eu le temps d’être pris en photo par des personnes aux fenêtres et sur le toit du 17 rue Auguste Vaquerie, de lire les 2 textes, de poser 1 puis 2 banderoles au sol, d’avoir envie d’aller de l’autre côté du pâté de maison, au 23 rue Galilée où se tient le Consulat de Grèce mais à ce moment là les flics sont arrivés.
Le 17 les avait appelés.
Et comme ils n’avaient rien vu, comme ils ne savaient pas pourquoi ils étaient là nous leur avons fait une reconstitution.
Nous avons redéployé les banderoles que nous avions fabriquées la veille.
Celle en français, celle en grec.
Nous avons été pédagogues.
Nous leur avons dit : « c’est la traduction ».
Ils ont appelé leur hiérarchie.
Ils ont annôné « chérir la liberté quelle que soit la terreur / libérons Errol / et l’autre c’est une langue étrangère ».
Ils étaient emmerdés parce que nous n’avions pas déposé de demande de manifestation en préfecture.
Ils nous ont dit de circuler.
Nous partions, cela nous arrangeait.
Ils ont paniqué, nous ont demandé d’attendre (quand une ambassade appelle il faut faire un compte-rendu sérieux).
Ils nous ont finalement dit que nous pouvions partir mais que la prochaine fois il faudrait se déclarer en préfecture, que ça leur éviterait d’avoir à se déplacer pour rien.
Nous sommes reparti·e·s avec nos 2 banderoles, notre mégaphone et les 2 textes.

Certain·e·s d’entre nous n’avaient pas de papiers d’identité, il a suffi de noter nom, prénom, date et ville de naissance sur la page du calepin d’un flic.
Peut-être avec une autre banderole nous auraient-ils retenu·e·s, embarqué·e·s.
Peut-être

Nous avons dit ce que nous avions à dire.
Nous ne cesserons pas de le faire »

Mots-clefs : Grèce | anarchisme
Localisation : Paris 16e

À lire également...