Répression et lutte dans les dépôts de bus RATP

À la RATP, alors que dans certains dépôts de bus il y a encore des grévistes et des piquets de grève, les convocations disciplinaires commencent à tomber.
Solidarité !

Ce matin [mardi 28 janvier], au piquet de grève du dépôt Pleyel, un machiniste a été interpellé dans les toilettes, accusé par la direction du dépôt d’avoir fait partir un feu d’artifice. Son nom avait été donné aux flics par le directeur du dépôt. Face aux salariés, celui-ci ne cessait de répéter que le camarade placé en garde à vue n’avait rien à craindre s’il n’avait rien fait. Un rassemblement des agent·e·s du dépôt, renforcé par l’interpo en lutte de Saint-Denis a permis de faire libérer le camarade du commissariat qui y est néanmoins convoqué mardi 4 février à 11h.

Hier, au centre bus de Vitry, un gréviste de la première heure très présent sur les piquets et menacé de révocation a tenté de se suicider en se tailladant les veines au sein de l’entreprise. Il est maintenant hors de danger, mais voilà à quoi peut mener la volonté de la RATP de faire payer aux grévistes leur mobilisation exemplaire à une lutte pour l’intérêt de toutes et tous.

Depuis samedi, 2 nouveaux salariés de la RATP très actifs dans la grève et syndiqués à la CGT ont également été convoqués en entretien et menacés de révocation, un du dépôt de Flandres et un du dépôt de Vitry. Au dépôt de Flandre, la réaction ne s’est pas fait attendre et les grévistes ont voté la prolongation de la grève jusqu’au lundi 3 février, jour des convocations.

Ce jour-là, la CGT organise également 2 rassemblements à 11h : un au dépôt de Vitry (149, bd de Stalingrad, Vitry-sur-Seine) et l’autre au dépôt de Pantin (168, avenue Jean Jaurès, Pantin, m° 4 chemins ou Fort d’Aubervilliers). Les agent·e·s sont appelé·e·s à se mettre massivement en grève ce jour-là.

Plus généralement, toutes celles et tous ceux qui luttent et vont continuer à se battre pour faire battre en retraite non seulement cette loi d’injustice sociale, mais plus largement ce gouvernement, sont appelées à ce rassembler devant l’un des 2 dépôts. Face à la répression comme dans la lutte, salarié·e·s des transports, de l’éducation, de l’énergie, de la gestion des déchets, chômeurs et chômeuses, rsastes, étudiants et étudiantes, dockeurs et dockeuses, infirmiers et infirmières, lycéens et lycéennes, agent·e·s des communes et des départements, etc. continuons ensemble ce qui n’est qu’un début !

Localisation : région parisienne

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