Pour un acte 12 antifasciste

Récit de l’aggression du NPA par les nazis et appel à se retrouver.

On rejoint la manif qui part des Champs-Élysées sur le boulevard Saint Germain.

On se greffe au NPA. On hésite à passer en mode bloc, on le tente, on déplie les banderoles en tête on commence à se masquer mais on se rend vite compte qu’on est pas assez nombreux, Vincent Lapierre [1] parade avec ses potes autour. On se replie dans les rangs du NPA avec notre banderole « Antifascistes et Anticapitaliste ».

On recoit l’info que du gros faf va débouler. On remballe la banderole en speed on replie le drapeau noir et on reste avec les potes du NPA.

On les prévient qu’ils vont débouler mais pas on n’est pas assez nombreux et pas assez persuasifs, ils nous prennent pas au sérieux et ça y est les fafs sont là, en face.

Une trentraine.

Le premier cri « Pas de parti politique ! » le deuxième « On est apolitiques putain » et ils chargent. Ils molestent le cortège du NPA en mode expéditif, avec des poings américains.

Quand ils repartent pour prendre la tête du cortège, avec mon petit groupe, on décide de décoller, on est pas assez nombreux. On dit à tout le monde de pas continuer, que les fafs vont les attendre au bout. Mais, on est pas assez nombreux, pas assez persuasifs, la manif continue, nous on remballe on se démasque on remet du rouge à lèvre pour qui peut et on va se mettre à l’ombre histoire de réfléchir. Au passage on range la banderole dans un lieu safe, celle là ils la retourneront pas.

Voici le visage de 3 de ces nervis. Regardez ces sympathiaques visages et retenez les bien pour les prochaines manifs.

On retrouve finalement le groupe de mobilisation antifa et affilié dans le cortège rue du de rivoli qui va vers Bastille.

Arrivés à Bastille, nasse géante, on s’extirpe encore, on se démasque, on se refait une beauté et direction République. On traine avec les mêmes encore, là on les attends les fafs, on est en puissance. Sauf que les keufs chargent en mode sale. La place est dispersée.

Fin de la journée.

Hypothèse pour un acte 12 :

Peut-on annoncer un départ CLAIR et non crypté pour ceux qui n’ont pas les infos mais qui aimeraient suivre, zbeuler, aider, défendre, être en masse ? De là ça peut partir en mob.

Pour que le cortège antifasciste soit massif ! Parce qu’il ne s’agit plus de chasse isolées, les cortèges sont attaqués et nous devons nous sécuriser, les sécuriser, en une réponse unitaire.

Un départ clair ou un cortège clair pour que nombre de gens que j’ai croisé qui voulait rejoindre et n’ont vu personne PUISSENT rejoindre la mobilisation antifasciste dont on a besoin ?

Les groupes affinitaires sont nécessaires mais on a besoin d’un cortège affilié.

Pour que les fachos déguerpissent, aillent ouiouiner chez eux.

Comme à l’ancienne, avec tous les groupes antifas et affiliés,

UNISSONS NOUS !

Notes

[1journaliste engagé côté Soral et Dieudo

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