Que s’est il passé à Jussieu Mercredi ?

La fac est à nous, la fac est à toi alors toi aussi, #pimptafac !
récit d’action surprise du 28 mars devant JuJu.

Ce rendez-vous à Jussieu est le premier épisode de l’aventure #Pimptafac qui se déroulera une fois par semaine jusqu’à ce que révolution s’en suive (ouais ouais on est déter.e.s).
On avait envie de se retrouver pour contrer le morne quotidien des sorties de cours, s’amuser un peu et ne pas laisser les actes de répressions dans nos facs s’enchaîner les uns après les autres sans réagir.

Et en parlant d’acte de répression, on trouvait ça plutôt naturel de commencer cette aventure à Jussieu, où ont été mis.e.s à la rue une quarantaine de personnes exilé.e.s et leurs soutiens venu.e.s occuper les préfabriqués vides le 28 février, pendant la vague de froid. « On ne fait de politique ici » ont été les tristes mots d’un administrateur de la fac pour justifier cet acte lâche.
Cet évènement a été largement passé sous silence et a découragé nombre d’entre nous en cette fin d’hiver glaciale.

Ce n’est malheureusement pas un cas isolé et dans plusieurs autres facs, des tentatives d’organisation ont été réprimées comme à Dijon, Lille, Grenoble, Strasbourg, Toulouse, Bordeaux, ou Montpellier.. Certains présidents d’universités n’ont pas hésité à faire appel à la police, quand ce ne sont pas les vigiles ou des milices à qui ce rôle est confié, comme à Montpellier où le doyen a envoyé une bande de profs et élèves fascisants tabasser les étudiant.e.s occupant.e.s.

Nous n’avons pas l’intention de nous laisser faire. Le printemps est arrivé et nos facs reprennent des couleurs !

Que ce soit à Toulouse, Lille ou Paris, les étudiant.e.s s’organisent, des AG pleines à craquer ont lieu, des occupations et des blocages sont votés, bref, on trouvait que c’était une bonne occas’ pour enjoliver ce bout de mur tout vide, parce que la fac est à nous, pas aux flics, ni aux fachos.

La fac est à nous, la fac est à toi alors toi aussi, #pimptafac ! :)

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