« Quand l’ennemi parle clairement » Brève réflexion sur les dernières arrestations NO TAV

Un article traduit de l’italien revient sur la dernière vague d’arrestation contre les NO TAV où l’État italien tente encore de criminaliser les opposant-es au train grande vitesse entre Turin et Lyon.
Solidarité avec nos camarades !

Article publié pour la première fois le 11 janvier 2014 sur No TAV France.

« Elle était dans l’air l’opération répressive qui a mené trois compagnons et une compagnonne en prison accusés d’avoir participé dans la nuit du 13 au 14 mai dernier à l’action contre le chantier du TAV à Chiomonte en Val di Susa.

Évidemment on ne savait pas qui serait frappé, ni précisément pour quoi. Mais le refrain répété de manière obsessionnelle depuis des mois par tous les médias nationaux et les représentants les plus en vue du Parti transversal pro-TAV ne laissait pas de doutes.

L’annonce du procureur en chef de Turin, Caselli, de prendre sa retraite quelques mois en avance n’avait pas échappé aux plus attentifs. Une nouvelle qui ne laissait rien présager de bon : il est difficile d’imaginer qu’un tel personnage abandonne la scène en silence.

C’est ainsi qu’après avoir tâté un peu le terrain cet été, à coups d’enquêtes et de perquisitions contre divers No Tav avec l’accusation « d’attentat à visée terroriste » (article 280), l’inévitable duo des procureurs turinois Padalino-Rinaudo retente le coup quelques mois plus tard avec les arrestations de Chiara, Claudio, Mattia et Niccolo, comme un ultime salut respectueux à leur parrain-Caselli et en espérant grimper quelques échelons dans la course à sa succession. »

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