Le Passage du Nord-Ouest
Drame écologique en 3 parties (4h15)
Produit par l’observatoire de l’évolution
L’un des avantages à vivre l’époque présente est (en dehors de pouvoir faire ses courses le dimanche) de bénéficier du recul historique, et de voir se préciser l’effet des forces de l’évolution sociale sur le façonnage du monde.
C’est ce que Le Passage du Nord-Ouest s’attache à dépeindre : qu’est-ce qui arrive, dans quoi nous sommes pris, qu’est-il possible d’envisager ?
La 1e partie du film –L’éveil des choses – analyse le couplage de l’évolution sociale et de la vie biologique, notamment à travers la question de l’énergie (toute histoire par ici a son origine première dans l’énergie solaire). La dynamique du capital se ramène à une captation insatiable des ressources terrestres par la force des choses et exige l’abandon sans réserve à la chose, l’individu devenant paradoxalement à mesure de son émancipation, « la chose de choses inertes ».
La 2e partie – la séparation – en cherchant à élucider la raison de cette évolution propose une interprétation de la malédiction à l’œuvre et introduit notamment le concept de « bonus du négatif » . On voit la transplantation de l’être humain dans un univers social hors-sol, doté d’une raison propre qui diverge de la raison humaine, ainsi que l’indifférence du Capital à ses souffrances,
La 3e partie – le combat vital – examine comment les consciences rebelles s’activent à créer d’autres horizons et principes de vie résistant à l’emprise d’un destin machinal. La question de la liberté, vue comme une possibilité pour l’homme de se situer dans le monde en participant d’une histoire qui enfin lui conviendrait, est posée.
Projections à Paris
le mercredi 18 février à 19 heures à la Scam, 5 avenue Vélasquez Paris 8e– La séparation – durée 77’ ;
Le combat vital – durée 105’ (réservation au 06 16 47 51 95)
le jeudi 19 février à 18 heures au Centre international de culture populaire (CICP), 21 rue Voltaire Paris 11e
Projection des 3 parties
