Pas de Griveaux dans nos quartiers

Appel à « débattre » avec Griveaux dès 19h, vers le Belvédère du parc de Belleville, au Café Moncoeur, au 1, rue des Envierges, 75020 Paris.

Chassé ! Acte VIII, 5 janvier, dans le 7e bourgeois, entre la rue Grenelle et la rue de Varenne (ça ne s’invente pas), Griveaux, ex-porte-parole du gouvernement, macroniste zélé de la première heure, cofondateur d’En Marche, s’enfuit à Matignon, après que des manifestants (ouvrier du Nord, ouvrier des Yvelines, syndicaliste CGT, Gilets jaunes et autres ninjas de la rue) aient défoncé la porte de son ministère à coup de chariot élévateur. Nous avons tous applaudi ce qui restera l’un des gestes politiques les plus audacieux des dernières années. C’était juste trop beau. Le monstre giletjaunesque, insaisissable, avait alors atteint son point paroxystique, son pic de subversivité insurrectionnelle. Libération titrait alors : « Mobilisation en hausse, des lieux de pouvoirs visés. » On aimerait que ça revienne.

Il paraitrait que certains se matent encore la vidéo, parfois le matin avant d’aller bosser ou avant d’aller en manif, pour se donner du courage… Bon allez, encore un petit coup :

Aujourd’hui, on est retombé dans la médiocrité des jours normaux. L’aliénation du métro-boulot-dodo. Et les investitures pour la campagne des municipales à Paris… Que sera Paris quand tout le logement social sera privatisé ? Combien d’entre nous avons un logement social ou sommes sur des listes d’attente interminable pour avoir la chance de survivre dans autre chose qu’un trou à rat de 9 mètres carrés ?

Et tout à coup, à la lecture de la presse bourgeoise, on apprend que Griveaux invite, l’air tranquille, « tous les Parisiens à débattre, surtout ceux qui ne sont pas d’accord ». Et l’air de rien, il pense que si l’on a défoncé la porte de son ministère il y a près de 10 mois (ou soutenu celles et ceux qui s’y sont livrés), c’est pour maintenant, débattre avec lui, tranquille, à Belleville, à deux pas de nos cafés, nos bars, nos parcs, nos logements sociaux ou nos « chambres de bonnes ».

Nous appelons donc toutes les Parisiennes et tous les Parisiens qui boivent régulièrement des coups dans le quartier, à aller « débattre » avec Griveaux. Juste pour lui dire ce qu’on pense, tranquillement, de ses ambitions électorales merdiques. Lien demosphere de l’événement

Pas de quartiers pour les Griveaux ! Pas de Griveaux dans nos quartiers !

Localisation : Paris 20e

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