L’ex-squat a été muré illico-presto, sans aucune contestation, tranquillou.
Entre-temps, il s’est passé des choses assez banales (ateliers, teufs et autres machins d’artistes), et d’autres bien plus môches (bizness artistouille permanent et expo d’artistes conspis et/ou fafs en février 2011, cf. l’article ci-dessous qui avait à l’époque été publié sur Indymedia-Paris)…
Mais pourquoi reparler de tout ça maintenant ?
Hé bien parce que le bizness du Chateau Pirate continue à sa manière !
Alors que l’immeuble est en chantier pour être transformé en hôtel de luxe 5 étoiles, un des artistes ayant décoré le squat à l’époque s’est compromis (si l’on peut dire, parce que vu leur politique d’il y a quatre ans, ça n’a rien d’incohérent) avec la bande à haute-bourgeoisie, marché de l’art et charity-business.
Le 5 février 2015, une douzaine de fenêtres de l’immeuble, peintes par l’artiste Kouka lorsque le bâtiment était squatté, ont été vendues entre 3 000 et 5 000 euros pièce, à des amateurs d’art, parmi lesquels le journaliste Patrick Poivre d’Arvor ou le promoteur immobilier Jérôme Dauchez. Le tout a rapporté 46 OOO euros, sous la houlette du promoteur immobilier Pitch Promotion et du commissaire-priseur Pierre Cornette de Saint-Cyr, qui a orchestré la vente aux enchères sur les lieux-mêmes de l’ex-squat. Mais rassurez-vous, c’est pour la « bonne cause » !
Lire tout l’article sur le site squat.net.