À une semaine de la trêve hivernale, ça ne passe pas et ça ne passera pas !
Toute la journée de jeudi, les habitant•es se sont rassemblé•es devant la mairie pour exiger des solutions de relogement. Après les négociations, 3 nuits à l’hôtel ont été obtenues pour les femmes, les hommes seuls et les mineurs isolés. Les familles ont obtenu les hébergements en hôtel pendant un mois. Ce dimanche, les hébergements s’arrêtent. La lutte pour un relogement sur le long terme continue, 3 jours ce n’est pas une solution.
En expulsant, la préfecture invoque le danger pour les habitant·es de vivre dans un bâtiment vétuste, mais le vrai danger, c’est de vivre sans toit, une semaine avant le début de la trêve hivernale. En expulsant, la préfecture parle d’opération de relogement, alors que 60 personnes se sont retrouvées sans orientation après avoir été sorties du bâtiment.
Aujourd’hui, c’est la mairie qui a fait le travail qu’aurait dû faire la préfecture mais nous nous heurtons toujours à cette même préfecture qui refuse de reloger de manière stable. Durant les négociations, nous nous heurtons au tri des personnes par les institutions publiques alors que tous et toutes ont le droit à la dignité et à logement stable. Mettre les gens dans des cases (mineurs, familles, réfugié·es, demandeur·euses d’asile, sans papiers, avec ou sans travail), n’est pas acceptable quand il s’agit de décider qui doit être ou non relogé.
Les habitant•es appellent à se rassembler devant la mairie de Pantin tous les jours à 12h jusqu’à l’obtention de relogements pérenne.
Logement pour tous·tes !!



