Occupation du siège du groupe SOS par les travailleur-ses sociaux en lutte : Ni collabo, ni entepreneur du social !

Après une première action (récit à la fin de cet article) la commission mobilisation du travail social a remis ça à la fin de la manifestation du secteur social à Paris le 14 février en occupant le siège d’une des plus grosses « entreprises » du social, le groupe SOS, 102 rue amelot dans le 11e arrondissement

Communiqué de la commission :

Ni collabo, ni entrepreneur du social.

150 travailleurs sociaux ont envahi le siège national du groupe SOS à l’issue de la manifestation « grève générale du travail social ».
En occupant le groupe SOS, nous nous opposons à la collaboration de certaines associations avec la chasse aux sans-papiers menée par l’État à travers la circulaire Collomb.
En occupant le groupe SOS, nous entendons cibler le fer de lance des entrepreneurs du social qui livre l’action sociale aux griffes de la finance à travers les « social impact bound »

Commission de mobilisation du travail social

Quelques informations supplémentaires :

  • Quand « le monde associatif refuse de cautionner un tri des migrants dans l’hébergement d’urgence », et claque la porte du ministère de l’intérieur où Gérard Collomb leur présentait son dispositif pour sortir les sans-papiers des centres d’hébergement d’urgence début décembre, le groupe SOS, dirigé par un proche d’Emmanuel Macron, Jean-Marc Borello, reste dans le bureau du ministre... (article sur Le monde )
  • Un article sur les « social impact bound » mentionnés dans le communiqué et les entrepreneurs sociaux dont le groupe SOS est une tête de réseau ici.

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