Depuis deux ans, le centre social auto-organisé et habité l’Attiéké occupe une ancienne sécu aujourd’hui propriété de la Fédération française de triathlon, au 31 bld Marcel Sembat à Saint-Denis (métro Porte de Paris ou gare train H-RER D Saint-Denis).

Avec une quarantaine d’habitant-e-s et des permanences hebdomadaires d’entraide sur le logement et les papiers, cours de français, atelier de réparation de vélo, écrivain public, centre de loisirs sauvage, et des dizaines de soirées de solidarité avec diverses luttes et mouvements sociaux.

Nous entrons dans la dernière phase de la bataille juridique avant l’expulsion.

La mairie et la préfecture doivent prendre leurs responsabilités pour le relogement et la régularisation des habitant-e-s de l’Attiéké, sans exception. Par la réquisition si besoin.

Après deux manifestations empêchées dans le contexte de l’état d’urgence.

Nous marcherons pour la justice sociale.

Pour le relogement des habitant-e-s de l’Attiéké et du 2, rue du Corbillon et 48, rue de la République, sinistré-e-s depuis la fusillade du 18 novembre.
Pour la régularisation de tou-te-s les sans-papiers.
Contre la spéculation immobilière, la rénovation urbaine par le haut sur le dos des plus pauvres, les marchands de sommeil.
Pour des lieux de lutte et de solidarité indépendants et auto-organisés.

De Saint-Denis à Ivry, de Saint-Ouen à Bagnolet-Montreuil, pas d’expulsion, personne à la rue !!!